Guillaume Leblanc, l’ambassadeur olympien
Septilien d'origine, Rimouskois d'adoption pour douze ans de sa vie, Guillaume Leblanc figure parmi les ambassadeurs de la 57e Finale des Jeux du Québec qui se dérouleront du 21 au 29 juillet. Photo courtoisie
La 57e Finale des Jeux du Québec s’ouvre le 21 juillet à Rimouski. Guillaume Leblanc est bien placé pour parler de ce que représente cet événement. Le Septilien d’origine, Rimouskois d’adoption pour y avoir vécu douze ans, a pris part à ce rendez-vous huit fois dans les années 1970.
« Les Jeux du Québec, ça donne raison aux jeunes de rêver, d’évoluer dans leur sport. Quand tu regardes chacun des sports, ça peut se faire en championnat provincial, mais la structure des Jeux amène une dimension sociale. Tu représentes ta région, tu fais partie d’une équipe. C’est très riche, très stimulant. C’est un beau projet pour rassembler », a-t-il dit en entrevue au Nord-Côtier.
Ce dont il parle, ce sont des sentiments qu’il a vécus. L’homme de 61 ans, qui a décroché la médaille d’argent au 20 km marche des Olympiques de Barcelone, a goûté huit fois aux Jeux du Québec de 1973 à 1979. Au passage, tant pour les Jeux d’été que ceux d’hiver, il aura remporté six médailles d’or et une de bronze.
« Il y avait des Jeux chaque année dans ce temps-là. L’hiver, c’était le ski de fond et la raquette, des sports connexes à la marche pour moi pour l’été. Partir en autobus, c’était quelque chose de fort avec comme point de rencontre Baie-Comeau », a-t-il raconté, se souvenant aussi d’être allé aux Jeux à Amos en avion.
Guillaume Leblanc évoque ainsi la complexité de l’organisation pour les régions éloignées, la Côte-Nord, l’Est-du-Québec et le Bas-Saint-Laurent, en lien avec le transport vers les Jeux.
« Tu sais que tu embarques dans quelque chose de gros. »
Un nom, deux lieux
Né à Sept-Îles en 1962, Guillaume Leblanc a vécu à Rimouski de 1988 à 2000 avec sa femme Manon. Leurs trois enfants sont nés-là. Après sa deuxième participation aux Olympiques (première en 1984 à Los Angeles), en 1992, il est fêté dans ses deux villes.
« J’étais fier de représenter deux régions éloignées. »
Depuis 1983 (Jeux du Québec – Été), la piste d’athlétisme derrière le Cégep de Sept-Îles porte son nom. Il en est de même avec le complexe sportif à Rimouski depuis 1992.
« Ça démontre un athlète de région qui a réussi. Il y a une fierté », a-t-il mentionné.
Guillaume l’ambassadeur
L’Olympien figure parmi les ambassadeurs de la 57e Finale des Jeux du Québec aux côtés entre autres des Maude Charron et Pierre Harvey. Il sera présent à la cérémonie d’ouverture le 21 juillet tout comme pour l’ensemble du premier bloc de compétitions et une partie du second.
« Je vais m’assoir et regarder les jeunes aller. Ça va aussi me rappeler que je vivais ça. »
S’il a un message à dire aux athlètes, c’est « qu’ils en profitent, qu’ils vivent ça pleinement et de faire de leur mieux. »
Il parle aussi de camaraderie. « Le sport crée des amitiés. Que tu gagnes ou que tu perdes, tu es toujours gagnant. »
Guillaume Leblanc a un peu délaissé le sport, mais reste tout de même un peu engagé.
« J’ai tellement donné (carrière d’athlète) que j’ai fait du rattrapage ailleurs. Je me suis éloigné un peu du sport, mais la Fédération (québécoise d’athlétisme) m’appelle régulièrement pour des dossiers et je suis aussi sur un comité pour des bourses. Je fais des choses cachées, mais je ne suis pas sur le terrain. »
Il a aussi appuyé ses enfants dans la pratique sportive. Son fils Hugo a joué au football, au hockey et au soccer. Sa fille Florence a évolué au volleyball, se rendant jusqu’au niveau universitaire avec les Citadins de l’UQAM. Quant à Anne-Marie, « elle n’était pas sportive. »
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