Dr Camille Marcoux : une parole
Camille Marcoux au Collège St-Anne-de-la-Pocatière en 1950. Photo courtoisie
Camille Marcoux est né à Sholiaban, près de Tête-à-la-Baleine. Il vient d’une famille très modeste qui réussissait à peine à vivre de la pêche et de la chasse. C’était un enfant brillant.
Les pères eudistes, qui visitaient souvent la petite école du village, l’ont vite remarqué.
Ce fût le cas du père Napoléon Alexandre Labrie, qui une fois devenu évêque, a payé pour les études de Camille Marcoux. Comme il l’a fait pour d’autres, il l’a encouragé à revenir se dévouer dans sa région d’origine.
À 9 ans seulement, les parents de Camille Marcoux ont donc accepté de le voir partir pour aller apprendre.
Avec ses amis de la région qui faisaient de même, nul autre que Gilles Vigneault et Louis Ange Santerre, il voyageait pour revenir voir la famille à travers ses études en Gaspésie, à Lévis, Saint-Anne-de-la-Pocatière et Québec.
Il a choisi de faire médecine. Il a obtenu son doctorat de l’Université Laval. Il a complété 18 mois d’initiation à la chirurgie dans un hôpital de Sherbrooke.
Par la suite, il s’est produit quelque chose qui en dit long sur l’homme qu’il était. Camille Marcoux s’est fait offrir un séjour en Europe pour des études spécialisées. En prime, on lui garantissait, à son retour, un poste important et des honoraires alléchants.
« Mais Camille, marié le 30 juin 1956, de concert avec sa jeune épouse Claudette Perry, avait déjà un contrat d’honneur et de conscience à remplir : retourner sur la Basse-Côte-Nord et donner le meilleur de lui-même à cette région peu favorisée », peut-on lire dans un article, paru quelques semaines après l’accident, dans le journal L’Avenir.
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