« Plusieurs élèves de l’école Uashkaikan nous ont partagé leurs passions et leurs rêves pour le futur », résume Adrianne Létourneau, étudiante en médecine de l’Université Laval. Grâce à des ateliers offerts, une petite graine a été semée pour que les participants voient une possibilité d’avenir dans le domaine de la santé.
Une vingtaine d’étudiants du comité des mini écoles des sciences de la santé de l’Université Laval ont proposé des ateliers aux jeunes élèves de 15 à 18 ans de Pessamit, du 1er au 3 novembre.
Parmi ces élèves en médecine, pharmacie, nutrition, psychologie et bien d’autres, quatre d’entre elles sont issues des Premières Nations, dont trois de la Côte-Nord.
Les jeunes de Pessamit « ont pu se familiariser avec l’utilisation d’un microscope, avec les points chirurgicaux, avec les avenues en psychologie, avec les interventions en physiothérapie et encore plus », explique une des membres du comité, Adrianne Létourneau.
Discuter sans tabous
En plus de faire connaître divers programmes qui leur sont accessibles grâce à des places réservées, les jeunes membres de Pessamit ont aussi eu droit à des ateliers en classe. Ceux-ci ont eu pour but de discuter des saines habitudes de vie pouvant aborder la sexualité, les drogues et l’alcool.
« Le tout a mené à des discussions fortes intéressantes dépourvues de préjugés et de jugement », confie Mme Létourneau, ajoutant que le comité a entendu des discours touchants. « On a reçu de beaux témoignages ce qui nous encourage sur la possibilité pour eux d’en parler plus aisément et d’aller chercher le soutien possible, si nécessaire. »
Des rencontres marquantes
Le comité qui a visité la communauté de Pessamit a adoré son expérience. « On a été super bien accueilli, on a fait une tente de sudation chez un membre de la communauté et tout le groupe a adoré », confie Mme Létourneau.
En guise de remerciements, les étudiants du comité ont reçu de petits mocassins, fabriqués par des Innus de Pessamit, des mains de la directrice de l’école secondaire Uashkaikan.
« Les activités ont été estimées par les élèves du secondaire, leurs professeurs et, bien sûr, par les étudiants en santé de l’Université Laval », conclut Mme Létourneau.
Places réservées
Plusieurs programmes des universités de la province ont des places réservées aux étudiants issus des Premières Nations et Inuits. Le programme Je deviens médecin en est un bon exemple. « À ce jour, le programme a permis à plus de 64 étudiants d’être admis au doctorat en médecine dans l’un des quatre établissements universitaires », peut-on lire sur le site internet de l’Université Laval.
Tous les ans, huit places y sont réservées et au total 128 étudiants ont fait un stage auprès de patients de différentes communautés. D’ailleurs, une vingtaine de milieux de stages sont situés dans ces communautés annuellement.
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