11,7 M$ pour les régions de biosphère

Par Jean-Baptiste Levêque 1:45 PM - 22 août 2024
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Le Mont-du-Lac-des-Cygnes, au cœur d’une aire centrale de la biosphère de Charlevoix. Photo GUEPE

Le gouvernement du Canada investira plus de 11,7 millions de dollars dans le financement de l’Association canadienne des régions de biosphère et des 19 régions de biosphère de l’UNESCO au Canada, dont celles de Charlevoix et de Manicouagan-Uapishka, de 2023 à 2026.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, considère qu’il s’agit de « la plus grande campagne de conservation de l’histoire du pays afin d’atteindre ses objectifs ambitieux qui consistent à inverser la perte de biodiversité et à protéger 30 % des terres et des eaux d’ici 2030 ».

Cet investissement aidera les régions de biosphère à poursuivre leur travail de conservation, qui pourrait inclure la recherche sur la biodiversité, la documentation et les pratiques de gestion des terres, ainsi que la mobilisation des intervenants.

De ce financement, 2 millions de dollars serviront à soutenir les quatre régions de biosphère du Québec : Charlevoix, le lac Saint-Pierre, Manicouagan-Uapishka et le mont Saint-Hilaire. Cet investissement permettra de mener des activités de conservation en collaboration avec les intervenants locaux, telles que la restauration, l’intendance de l’habitat et la protection de l’habitat par l’acquisition de terres.

L’investissement de 11,7 millions de dollars annoncé aujourd’hui s’ajoute aux 11,3 millions de dollars alloués depuis 2021 aux régions de biosphère dans l’ensemble du pays. Depuis 2021, 71 374 hectares ont été protégés ou sont en voie d’être désignés comme régions de biosphère au Québec.

« Les régions de biosphère favorisent la conciliation de la conservation de l’environnement et du développement économique tout en tenant compte des besoins sociaux et culturels locaux. Elles constituent un excellent exemple de la manière dont les communautés peuvent contribuer à résoudre des problèmes mondiaux tels que l’appauvrissement de la biodiversité et les changements climatiques », souligne le ministre Guilbeault.

« (Ce) financement (…) nous permettra de renforcer considérablement nos efforts en matière de conservation et d’intendance de la biodiversité. En effectuant ce travail, les régions de biosphère renforcent la résilience écologique, soutiennent les moyens de subsistance durables et contribuent à l’atteinte des objectifs environnementaux mondiaux », termine Kate Potter, directrice générale de l’Association canadienne des régions de biosphère.