Comptoir alimentaire L’Escale : de plus en plus d’enfants ont faim

Tout le monde connaît bien la guignolée de Noël et a le réflexe de donner aux familles dans le besoin lors du temps des Fêtes. Mais la rentrée scolaire est une période tout aussi cruciale, selon le Comptoir alimentaire L’Escale de Baie-Comeau.

« La rentrée scolaire est la seconde période la plus achalandée de l’année », confirme Josée Gagnon, présidente de l’organisme qui fournit des denrées aux personnes dans le besoin. 

Cette dernière fait part au journal Le Manic que les demandes d’aide alimentaire sont en hausse de 30 % comparativement à l’an dernier. « Les stocks sont actuellement bas et la journée de collecte prévue le 14 septembre est primordiale pour nous », ajoute-t-elle.

Ce pourcentage est appelé à augmenter année après année, et ce, depuis quatre ans, selon les constats de Josée Gagnon. 

Lors de la période estivale, le comptoir alimentaire qui couvre les besoins de la Manicouagan a aidé plus de 280 jeunes d’âge scolaire en leur offrant des collations tous les jours grâce à un projet des Banques alimentaires Canada.

Actuellement, ce programme est terminé et l’aide reste présente chez les enfants. « Nous désirons prolonger la distribution de ces collations tout au long de l’année scolaire parce qu’un jeune ne peut pas se concentrer et apprendre le ventre vide », souligne la présidente de l’organisme. 

Une date importante 

La Grande collecte de la rentrée du Comptoir alimentaire L’Escale se tiendra le 14 septembre dès 10 h. Cette journée permet à 80 bénévoles de couvrir les quartiers de Baie-Comeau afin de récupérer des denrées et des bouteilles. « Nous demandons aux gens de déposer les denrées à 10 h près de la rue », explique Mme Gagnon. 

Ce même jour aura lieu la fête de quartier Mgr-Bélanger au parc Manicouagan et les participants sont également invités à apporter des dons en nourriture non périssable.

Joannie Lajeunesse, conseillère municipale de ce quartier, trouve important que cet évènement se déroule dans l’entraide et l’égalité. « C’est une responsabilité collective de s’aider les uns les autres », évoque-t-elle précisant qu’une demande d’aide peut arriver à tout le monde, à tout moment.