CHRONIQUE | Une grosse saison à prévoir dans le hockey junior
Mikaël Lalancette signe une chronique à toutes les deux semaines sur la LHJMQ. Photo archives
Ce sera difficile de surpasser la dernière saison de hockey junior à Baie-Comeau, mais la prochaine année s’annonce pas mal excitante dans la LHJMQ.
Regardons les choses froidement :
Le tournoi de la Coupe Memorial sera présenté à Rimouski en mai 2025, une première en sol québécois en 10 ans, la dernière édition remontant à Québec en 2015.
La capitale fédérale, Ottawa, vibrera au rythme du Championnat mondial junior en décembre et janvier, un tournoi qui avait marqué les esprits, en 2009, lorsque Jordan Eberle avait volé la vedette dans la victoire du Canada dans la ville des Sénateurs.
La course au jeune espoir du Phénix du Collège Esther-Blondin, Alexis Joseph, va faire jaser toute l’année, non pas parce qu’il est un Sidney Crosby, mais davantage en raison du joueur complet qu’il représente pour les équipes professionnelles.
À eux seuls, ces trois dossier vont occuper une bonne partie des discussions des prochains mois dans le circuit dirigé par Mario Cecchini, qui entame sa deuxième saison comme commissaire de la LHJMQ.
Les camps d’entraînement de cette année ont été marqués par les tergiversations en ce qui concerne les règles d’admissibilité des joueurs de la Ligue canadienne de hockey dans la NCAA.
Certaines équipes, dont les bien nantis Remparts de Québec, ont compté jusqu’à dix joueurs qui menaçaient ou ont décidé de quitter après 48 heures pour conserver leur droit de jouer un jour dans les collèges américains.
À Baie-Comeau, le Drakkar n’a pas été épargné, avec un total de huit indécis. Comme la grande majorité de ses homologues directeurs généraux — à Gatineau, Serge Beausoleil des Olympiques a même refusé d’accueillir tout joueur ambivalent – le DG du Drakkar, Jean-François Grégoire, n’a pas aimé ce qu’il a vu et entendu.
Le camp de cette année l’a même bousculé dans ses valeurs. «Ça fait partie des éléments négatifs, dit-il lorsqu’on fait un bilan du camp du Drakkar. Tous les gars veulent être repêchés et quand ils ne le sont pas, on les invite et ils sont bien contents, mais ils ne veulent pas compétitionner et courir le risque de se faire couper. On veut le beau, mais sans vivre le processus, sans faire face à la musique.»
La saison 2024-25 du Drakkar sera est une de «transition» pour reprendre les mots de l’entraîneur-chef et DG. Le départ de plusieurs vétérans — Justin Gill, Isaac Dufort, Matthew MacDonald, Matyas Melovsky, Félix Gagnon, Donovan Arsenault, Émile Chouinard, Angus Booth et Charles-Édward Gravel — laisse un grand vide derrière.
Baie-Comeau compte tout de même un bon noyau de joueurs de 17 et 18 ans. «Un nouveau leadership est à établir, j’ai hâte de voir qui va prendre les places disponibles», observe Jean-François Grégoire.
J’ai bien hâte de voir ce que fera le Drakkar lors de la prochaine période de transactions. Le calibre de la division est tellement relevé qu’il n’y a pas beaucoup d’opportunités pour Baie-Comeau. Parfois, il faut savoir faire un pas en arrière pour ensuite en faire deux en avant.
Bonne saison à tous!
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