Le Manoir du café compense son empreinte carbone

Julie et Annie ont bravé la pluie pour prêter main-forte à l'équipe d'Arbre Écolution et la Ville de Baie-Comeau, à la fin septembre. Photo Facebook
Depuis deux ans, le Manoir du café et le Café Charlevoix ont pris un virage écologique en mesurant leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Récemment, ils ont compensé un total de 48 tonnes de CO2, une démarche qui s’inscrit dans leur engagement pour un avenir plus vert.
« On a planté des arbres sur la rivière Amédée, et on a compensé pour 48 tonnes, ce qui donne 231 arbres. C’est notre petite forêt Manoir du Café et Café Charlevoix », indique le copropriétaire du Manoir du Café, Jérôme Caron.
Cette initiative vise à compenser les émissions de CO2 générées par les activités des deux entreprises. À titre d’exemple, une tonne de CO2 équivaut à environ sept allers-retours entre Baie-Comeau et Montréal ou à la consommation de 2 208 litres d’eau en bouteille.
La démarche de reboisement social, soutenue par le programme d’Arbre-Évolution, permet non seulement de réduire l’empreinte carbone des entreprises, mais aussi de contribuer activement à la reforestation locale.
En plus de leurs émissions directes, le Manoir du Café et Café Charlevoix ont également pris en compte les émissions indirectes liées au transport, que ce soit les déplacements de leurs employés, le transport des marchandises ou encore les expéditions de colis.
« Toutes les années, depuis 2 ans, on évalue nos émissions de gaz à effet de serre avec des calculs et des tableaux grâce à la Coop Carbone. Grâce à eux, on est capable de savoir combien on dépense dans une année. Cette année, on voulait devenir carboneutre et faire une compensation carbone pour les volets 1 à 2 qui nous concerne », souligne M. Caron.
Le chemin vers la durabilité ne s’arrête pas là pour le Manoir du Café grâce au reboisement organisé par Arbre-Évolution.
« Cette année, la ville de Baie-Comeau, pour une deuxième année, ils avaient la section reboisement social avec Arbre-Évolution et on s’est joint au projet. On était le deuxième plus gros promoteur avec Manoir du café et Café Charlevoix », conclut le copropriétaire.