CHRONIQUE | Qui sera le prochain immortel du Drakkar?
Mikaël Lalancette signe une chronique à toutes les deux semaines sur la LHJMQ. Photo archives
D’un point de vue hockey, le Drakkar n’a pas hésité à parler d’une «saison de transition» dans les dernières semaines. On reconnaît ici la sagesse du pilote nord-côtier, Jean-François Grégoire!
L’équipe n’est clairement plus armée jusqu’aux dents comme c’était le cas l’an dernier, ce qui implique de modérer les attentes et faire preuve d’une certaine réserve pour la prochaine campagne.
Cette retenue ne se fait pas trop sentir dans les bureaux administratifs du club, où on veut continuer de surfer sur la frénésie des derniers mois à Baie-Comeau.
Le parcours de l’an dernier a permis d’attirer plus de 500 détenteurs de billets de saison et le défi des prochains mois, c’est de ne pas les perdre dans une année un peu moins haute en couleurs comme la présente saison.
Dans les bureaux, les employés du Drakkar se sont donc affairés à travailler sur «l’expérience partisan», qui consiste à offrir une offre diversifiée aux amateurs de hockey junior de la région.
Galvanisée depuis l’annonce du changement de nom de l’aréna, le Centre sportif Alcoa, l’équipe a donc lancé de nouvelles promotions et créé des soirées thématiques qui s’adressent à la jeune clientèle, un renouvellement nécessaire dans un petit marché comme Baie-Comeau.
Même si la campagne 2024-25 ne fait que commencer, le Drakkar est déjà à la planification des activités de la saison 2026-27, sa 30e dans la LHJMQ. «On a du pain sur la planche, on ne s’en cache pas», raconte la présidente du conseil d’administration, Julie Dubé.
Cette dernière se garde bien de dévoiler les plans de la direction, mais elle avoue que l’idée de retirer d’autres numéros — jusqu’ici, seuls le 18 de Maxime Fortunus en 2010 et le 26 de Yanick Lehoux en 2016 ont été retirés de la circulation sur la Côte-Nord — fait son chemin depuis quelques semaines.
La «grande réflexion» pourrait d’ailleurs pousser le Drakkar à honorer une de ses légendes avant la 30e saison du Drakkar, pour un joueur qui a fait partie des «années significatives» de l’histoire de la concession.
«On y travaille, on le regarde», glisse Dubé à propos d’un éventuel retrait de chandail.
Tout cela s’inscrirait en droite ligne avec le sentiment d’appartenance que le Drakkar veut créer — ou recréer — avec ses anciens. Yanick Lehoux, le meilleur pointeur de l’histoire du Drakkar (382 points en carrière) sera plus présent et l’ex-gardien devenu entrepreneur, Francis Desrosiers, fournira bientôt des vêtements promotionnels à son ancienne formation.
Finaliste au gala de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan dans la catégorie Contribution au développement socio-économique local et régional, le Drakkar ne sera peut-être pas en finale de la LHJMQ cette saison, mais les assises de l’équipe semblent solides.
Une très bonne nouvelle alors qu’un plus petit marché, comme le Titan d’Acadie-Bathurst, semble sur le respirateur artificiel, six ans à peine après la conquête d’une coupe du Président et d’une Coupe Memorial.
C’est la beauté, mais aussi la dure réalité du hockey junior. La roue tourne vite et tout est toujours à recommencer…
Étoile de la semaine à Maddox Dagenais, le jeune premier choix au total du dernier repêchage de la LHJMQ. Les Remparts ont un vrai compteur naturel sous la main…
Deux minutes de pénalités aux Olympiques de Gatineau, qui commencent la saison du même pied que l’an dernier. Pour la deuxième fois en deux ans, l’équipe est dirigée par un entraîneur-chef recrue, Alexis Loiseau et son adjoint, Zacharie Beausoleil, une situation loin d’être idéale, mais un peu prévisible en Outaouais…
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