Caserne Marquette : « une histoire à ne plus finir »
Les premiers investissements projetés étaient inscrits pour l'année 2018 au Plan triennal d'immobilisations 2018-2021. Photo archives
La nouvelle caserne de pompiers du secteur Marquette cause une panoplie de problèmes. Alors que les premiers investissements dans ce projet remontent à 2018, celle-ci n’est toujours pas livrée.
« La caserne Marquette, c’est une histoire à ne plus finir », s’exaspère le directeur général de la Ville de Baie-Comeau, François Corriveau.
En novembre 2022, un contrat a été accordé à l’entreprise Construction Gérard Murray pour le réaménagement de la nouvelle caserne, située sur l’avenue Roméo-Vézina, dans l’ancien entrepôt de la brasserie Molson Coors. Les travaux étaient évalués à 1,4 M$.
« On ne pense pas être en mesure d’entrer dans le bâtiment avant peut-être février 2025, dans le meilleur des cas. Je vous dirais qu’on a atteint la limite extrême de la patience de nos élus dans ce dossier-là », lance M. Corriveau. Trois maires ont en effet vu circuler ce dossier, soit Claude Martel, Yves Montigny et Michel Desbiens.
Problèmes au sol
La problématique est au niveau du sol, à l’intérieur du bâtiment, explique M. Corriveau. « On a des conduits à passer, mais il y a des fils au niveau de l’électricité qui passent là où doivent être installés nos conduits de drainage pour laver les camions, entre autres, ainsi que les équipements », précise ce dernier.
Il y a aussi le chemin de décontamination qui est en attente. « Présentement, on a des discussions avec l’entreprise qui était mandatée pour faire les travaux, puis on a redonné un mandat à une firme d’architecture pour positionner à l’intérieur du bâtiment convenablement les douches du chemin de décontamination. Alors ça, ça a tout retardé le dossier », ajoute le directeur.
Moins cher
François Corriveau continue d’affirmer que de rénover le 16, avenue Roméo-Vézina est l’option la moins coûteuse. « On aura un portrait complet dans quelques semaines pour savoir ce que ça a coûté tout ça, avec des dates et des échéances. […] Mais le projet dans son ensemble est quand même un projet qui coût moins cher à la Ville que s’il avait fallu y aller avec une caserne neuve », indique-t-il.
« C’est le temps que ça se règle, lance-t-il. Nos pompiers aussi commencent à être un peu désabusés, car la caserne Marquette dans l’hôtel de ville ne répond plus à nos standards et à nos besoins. »
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