L’Aide financière aux études (AFE), la rémunération des stages et l’insécurité alimentaire sur les campus sont au cœur des préoccupations des étudiants de niveau collégial et universitaire.
Le 1er novembre, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l’Association générale des étudiants et étudiantes du Cégep de Baie-Comeau (AGEECBC) ont tenu une conférence de presse sur la précarité financière étudiante.
Il faut actualiser le programme d’aide financière et rémunérer les stages adéquatement, clament les étudiants.
« Comment accepter qu’aujourd’hui encore 84% de nos stagiaires ne soient toujours pas payés pour leur travail ? Budget déficitaire ou pas [à l’Assemblée nationale], personne n’a cru bon investir dans notre jeunesse », lance Antoine Dervieux, président de la FECQ.
« Cette, nous demandons aussi un chantier pour actualiser l’Aide financière aux études », poursuit-il.
Finalement, les banques alimentaires sont de plus en plus fréquentées par les étudiants, relate Cassandre Lévesque, présidente de l’AGEECBC.
« Ici, à Baie-Comeau, comme partout ailleurs, nous avons des problèmes par rapport à la précarité alimentaire. C’est un problème dans les cégeps et les universités », dit-elle.
C’est un jeune sur cinq qui se rendra dans une banque alimentaire, précise Antoine Dervieux.
La conférence de presse, qui s’est tenue à Baie-Comeau, s’inscrit dans une campagne nationale « Renversons le poids de la précarité », qui coalise plus de 200 000 étudiants à travers le Québec.
C’est ni plus ni moins qu’un cri du cœur collectif qui vise à renverser le poids de la précarité qui pèse lourdement sur les épaules de la population étudiante.
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