Moins d’immigrants : les Chambres de commerce sont inquiètes pour les entreprises nord-côtières
John-James Blanchette Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat mak Mani-utenam. Photo archives
Les Chambres de commerce de la Côte-Nord demandent au gouvernement fédéral de suspendre les restrictions sur les travailleurs étrangers temporaires. Elles déplorent que ces décisions « mur à mur » nuisent à la région.
La décision du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, Marc Miller, concernant les travailleurs étrangers temporaires, est loin de plaire aux organisations nord-côtières.
« En imposant une politique mur à mur sans consulter les acteurs régionaux, le gouvernement fédéral met en péril non seulement la compétitivité des entreprises, mais aussi la vitalité économique et sociale de nos collectivités », souligne Jonathan Lévesque, porte-parole du Comité industriel de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, une telle décision vient limiter l’accès à une main-d’œuvre étrangère indispensable au fonctionnement des entreprises locales.
Les Chambres de commerce estiment que le gouvernement ne tient pas compte des réalités distinctes de la Côte-Nord.
« Il est impératif que le gouvernement prenne en compte les réalités régionales et qu’il cesse de sacrifier nos entreprises pour des décisions conçues pour résoudre des problématiques urbaines », déclare John-James Blanchette, président de la Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat Mak Mani Utenam.
À lire aussi :
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.