Le Parti Québécois demande des consultations publiques sur la recrudescence de la violence armée et du crime organisé à travers le Québec, notamment sur la Côte-Nord.
Une motion du PQ, enjoignant notamment le ministère de la Sécurité publique à se mobiliser contre l’aggravation du phénomène des gangs de rue et de leur processus de recrutement auprès de jeunes, a été adopté à l’Assemblée nationale, il y a un mois.
Or, depuis, « aucune action n’a été entreprise par le gouvernement ou la commission des institutions », déplore le parti, qui souligne « tendre la main » au gouvernement depuis plusieurs semaines sur la question.
Mercredi, le Parti Québécois a fait une nouvelle tentative, avec le dépôt d’une autre motion. Cette fois, elle a été battue par la Coalition avenir Québec.
Elle avait pour but de mandater une commission parlementaire, afin de se pencher sur la recrudescence de la violence armée.
Que l’Assemblée nationale « constate que les citoyens du Québec expriment leur inquiétude devant la montée du crime organisé », pouvait-on y lire. « Qu’elle mandate la Commission des institutions pour mener des consultations publiques ».
Rappelons que la Ville de Sept-Îles et le Conseil des Innus de Uashat mak Mani-utenam ont tenu une marche citoyenne pour condamner la recrudescence de la violence armée sur le territoire, le 18 octobre. Près de 300 personnes y ont pris part, dont la députée caquiste de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain.
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