Garderie illégale : « Investir dans des solutions durables »
Marylin Dion, porte-parole du mouvement Ma place au travail. Photo courtoisie
L’organisme Ma place au travail a été bouleversé par le cas de garderie illégale mis en lumière par Le Nord-Côtier. Face aux conséquences importantes occasionnées par le manque de places en garderie, l’organisme croit qu’il est temps d’investir dans la création de places et la valorisation de la profession d’éducatrice.
« Les histoires révélées dans ces articles sont bouleversantes, et nous sommes de tout cœur avec les familles touchées par cette situation difficile », a réagi Marylin Dion, directrice générale de Ma place au travail.
« La pénurie de places exerce une pression immense sur les familles », dit-elle.
Les parents doivent accepter d’envoyer leur enfant dans un milieu, même s’il ne correspond pas à leurs besoins. Ils font des compromis sur l’emplacement, le coût ou même la qualité. « Soyons clairs : aucun parent ne confierait son enfant à un milieu où il pourrait craindre pour sa sécurité », dit-elle. « Cependant, face à la nécessité de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, beaucoup n’ont pas le luxe d’être exigeants dans leur recherche d’une place. »
Marylin Dion mentionne que cette réalité a des conséquences importantes, non seulement pour les parents, mais aussi pour les enfants et pour l’ensemble de la communauté.
C’est pour cette raison qu’elle croit qu’il est temps d’investir dans des solutions durables, telles que la création de places supplémentaires en services de garde éducatifs de qualité et la valorisation des éducatrices.
« L’accès à des milieux sécuritaires et de qualité est fondamental pour le développement des tout-petits et pour leur famille », affirme Marylin Dion.
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