Wapikoni Mobile : réaliser son propre film à Pakua Shipi
Annabelle Fouquet, cinéaste mentore, Baudouin Lalo, coordonateur local, Roxanne Lajoie, intervenante facilitatrice et Josef Tulane, cinéaste mentor, l'équipe du studio de création de Wapikoni Mobile à Pakuashipi. Photo courtoisie
Wapikoni Mobile est de passage à Pakua Shipi pour offrir aux membres de la communauté l’occasion de s’exprimer par le cinéma.
L’OSBL de création audiovisuelle est arrivé dans la communauté de la Basse-Côte-Nord le 6 novembre et y restera jusqu’au 6 décembre.
Lors de leur séjour, l’équipe du studio de création de Wapikoni Mobile a épaulé des apprentis cinéastes dans la réalisation de quatre courts-métrages documentaires et de fiction.
« D’être vue et entendue apporte beaucoup à la personne qui partage son histoire », explique Roxanne Lajoie, intervenante facilitatrice chez Wapikoni Mobile. « Ça fait preuve d’une belle souveraineté narrative. Les gens veulent raconter à leur manière leur vécu, leur histoire, et ils se l’approprient du fait même. »
Pour tous les goûts
Parmi les projets réalisés, on retrouve un film de fiction alliant basketball et zombies, un récit de résilience d’un jeune de 17 ans ayant vécu dans des centres jeunesse, un projet sur le parcours d’un jeune de 16 ans cherchant à améliorer sa discipline et motivation, et enfin, un court-métrage sur un enseignant à la retraite qui anime des séances d’exercice joyeuses pour la communauté.
Si l’équipe du studio de création vient aiguiller les participants lors du processus de création, celui-ci reste fidèle à leur imagination.
« C’est vraiment leurs projets. C’est fait par et pour eux », soutient Roxanne Lajoie. « Les cinéastes-mentors vont même les encourager et leur apprendre comment utiliser la caméra et les techniques de son. Les participants participent aussi au montage de leur film. C’est vraiment eux qui racontent leur histoire et qui la mettent en images. »
Un accueil remarquable
Les membres de la communauté de Pakua Shipi ont fait preuve d’un accueil exceptionnel, selon Roxanne Lajoie.
« On a participé à un partage d’aînés, on a été invité à un spectacle à l’école, à un souper communautaire et à la marche pour la prévention de la toxicomanie », raconte-t-elle. « Il y a plusieurs activités pour la communauté ici, c’est vraiment beau. »
Une projection finale des quatre courts-métrages aura lieu à l’agora de l’école Pakuashipu, le 4 décembre à 17 h 30.
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