Nouveau protocole : Baie-Comeau versera un peu plus au Drakkar
Julie Dubé est accompagnée de Félix Lefrancois, vice-président du conseil d’administration du Drakkar, le maire Michel Desbiens et Mario Cecchini, commissaire de la LHJMQ, lors du passage de ce dernier à Baie-Comeau à l’automne 2023. Photo Kassandra Blais
La Ville de Baie-Comeau suit l’inflation et se fie à la rentabilité de l’organisation du Drakkar de Baie-Comeau dans les prochaines années pour ajuster son financement dans le nouveau protocole d’entente, qui a été accepté en séance extraordinaire le 25 novembre.
La Ville versera annuellement 445 700 $ au club pendant trois ans. En 2023, le montant s’élevait à 433 540 $, indexé à l’inflation pour un maximum de 2 %.
D’ailleurs, ce seuil de 2 % ne change pas. « Il faut se rappeler qu’en 2021, lors de l’arrivée du nouveau conseil d’administration, suite au rapport de l’ÉNAP (École nationale d’administration publique), il y avait eu une augmentation de notre protocole en 2021, à 409 500 $ plus taxes », explique d’entrée de jeu le maire Michel Desbiens.
« Après ça, en 2022, notre protocole à 425 000,40 $ plus taxes, toujours en vérifiant l’inflation à 2 % maximum », poursuit-il.
Arriver à l’équilibre
Comme le précise le directeur général de la Ville, François Corriveau, la hausse du montant s’explique par deux facteurs.
« On est en lien avec l’inflation, dit-il. Mais, on a aussi demandé au conseil d’administration de faire une simulation de rentabilité d’un exercice financier sur 5 ans. Le travail a été réalisé pour voir si, en fonction de la subvention de l’ancien protocole, l’organisation était capable d’arriver à faire ses frais pour les cinq prochaines années. »
Ce dernier explique que des petites difficultés étaient notées à partir de la quatrième année. « Mais, étant donné qu’ils sont dans un bon cycle encore pour deux ans, on s’est dit qu’on allait renouveler pour les trois prochaines années », soutient-il.
« Dans trois ans, on verra si ça s’est bien passé, comme on le pense, selon la projection sur cinq ans ou s’il y a eu des difficultés », ajoute M. Corriveau.
Rentabilité et sérieux
Le jeu en vaut la chandelle, exprime Michel Desbiens. « On a vu l’importance. Julie Dubé nous l’a mentionné quand la ligue a dévoilé ce que ça rapportait dans des municipalités. Pour le Drakkar, on parle d’environ 13 M$ de retombées dans la ville de Baie-Comeau », lance l’élu.
Pour lui, le travail exhaustif du conseil d’administration est aussi à souligner dans ce processus. « Ce que la Ville demandait, c’était de voir des chiffres précis, de voir comment l’organisation allait faire pour y arriver pour les cinq prochaines années, dit-il. Elle a trouvé de nouveaux partenaires, on l’a vu avec le Centre sportif Alcoa. Ce qui a été fait et ce qui est encore fait, c’est un travail très rigoureux. »
« Avec ces chiffres-là, le Drakkar est capable de regarder pour arriver dans cinq ans et arriver à l’équilibre avec la subvention qu’on donne », poursuit-il.
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