Le Drakkar muselé à Rimouski

Par Louis-William Gagné 10:16 PM - 13 décembre 2024
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Alors que l’offensive nord-côtière a semblé être demeuré sur la ligne de départ, l’Océanic de Rimouski a remporté les honneurs de cette première de deux rencontres en autant de jours, au compte de 2-0. Le Drakkar s’incline ainsi en temps réglementaire pour une quatrième sortie consécutive.

La première période avait pourtant offert du jeu un peu plus intéressant; le Drakkar ayant cadré plusieurs tirs dès les premières minutes de jeu. S’il y a certains matchs où notre instinct nous dit qu’une équipe reviendra de l’arrière en troisième période pour l’emporter, celui d’aujourd’hui n’en faisait certainement pas partie. « Quelques punitions de suite ont brisé le rythme qu’on avait réussi à aller chercher en début de match. Pearson et Morey nous ont donné un peu d’énergie en troisième et les autres ont suivi, mais c’était trop tard. », disait Jean-François Grégoire après la rencontre.

En deuxième période, il avait d’ailleurs fallu attendre 13 minutes et 14 secondes avant de voir le Drakkar parvenir à cadrer un tir sur William Lacelle. Les nord-côtiers ont bien obtenu quelques bonnes chances de marquer ici et là, mais n’ont jamais été en mesure de concrétiser. Chez les rimouskois, Dominic Pilotte a brisé la glace en 1e période, avant de voir Maxime Coursol faire de même en 2e. Sur les deux séquences, un tir de loin s’est frayé un chemin dans la circulation, ou a dévié derrière un Lucas Beckman qui n’y voyait rien. Le jeune homme masqué a d’ailleurs réussi 36 arrêts dans la défaite.

Si nous avions accès aux statistiques du temps de possession pour chacune des équipes, nous verrions sans contredit les bas-laurentiens en avant. À défaut d’avoir ces chiffres à notre disposition, certains peuvent tout de même être évocateurs. L’Océanic a remporté le duel des mises au jeu 37-24, en plus de voir le Drakkar réussir 25 mises en échec contre seulement 9. On dit parfois que lorsqu’une équipe multiplie les mises en échec, c’est qu’elle n’a pas la rondelle en sa possession.

Au bout du compte, c’est l’implication et l’intensité qui aura été le facteur déterminant, aux yeux de l’entraîneur nord-côtier: « On n’a donné que deux buts et sur les deux, Beckman ne voyait pas la rondelle. C’est ce qu’on n’a pas été en mesure de faire de notre côté: mettre du trafic, aller au filet, sortir de la périphérie. Les gars faisaient ces choses-là avant; ils sont capables de le faire, mais dernièrement, c’est absent de notre jeu ». Le Drakkar est au coeur d’une première léthargie depuis fort longtemps, n’ayant remporté que trois de ses dix dernières rencontres.

Les deux équipes reprendront les hostilités demain après-midi au même endroit. L’Océanic est privé des services de Mathieu Cataford, Pavel Simek et Basile Sansonnens, en raison de leur sélection au sein de leurs équipes nationales respectives en vue du championnat mondial junior.