Rivière-au-Tonnerre aimerait rouvrir son école

École Louis-Garnier de Rivière-au-Tonnerre. Photo archives
Des citoyens de Rivière-au-Tonnerre aimeraient rouvrir l’école Louis-Garnier fermée depuis 2019, puisqu’elle ne comptait à l’époque qu’une seule inscription.
L’établissement aurait maintenant le potentiel de rouvrir avec près de quinze élèves.
« Ça ne compte pas les nouvelles naissances et les jeunes enfants », précise Lorraine Monger, citoyenne impliquée dans la réflexion du projet. « Pour la pérennité du projet, le futur, il faudra les compter. »
Un service de garde scolaire et un CPE pourraient être intégrés au projet.
Beau temps, mauvais temps, les enfants d’âge préscolaire et primaire de Rivière-au-Tonnerre, Sheldrake et Magpie doivent actuellement faire environ 2 h de route par jour, pour aller à l’école (1 h aller et 1 h retour). Tous les élèves de l’ouest de la Minganie fréquentent l’école de Longue-Pointe-de-Mingan, depuis 2019.
À ce moment, le Centre de services scolaire (CSS) de la Moyenne-Côte-Nord n’avait eu d’autre choix que de fermer l’école Louis-Garnier, puisqu’un seul élève y était inscrit.
Nouvelle réalité
Depuis, de nouvelles familles se sont installées à Rivière-au-Tonnerre.
Selon un décompte approximatif réalisé par des citoyens qui souhaitent la réouverture de l’école, près d’une quinzaine d’enfants pourraient s’inscrire à l’école Louis-Garnier, l’an prochain.
Rivière-au-Tonnerre étant désormais un Village-Relais, des résidents souhaitent une revitalisation du milieu.
L’ajout de ce service d’éducation et de garderie pourrait mener à une rétention des familles, augmenter l’attractivité et diversifier les services sociaux, culturels et sportifs, estiment-ils.
Défis
Le projet risque de faire face à quelques défis, envisagent ses instigateurs. Ils parlent de difficultés envisagées pour trouver les ressources humaines qualifiées afin de répondre aux besoins des enfants et d’enjeux de recrutement de la main-d’œuvre pour l’animation d’activités. Des inquiétudes sont soulevées face aux classes multiniveaux, à l’adaptation des enfants, à l’implantation du service de garde et à l’entente de collaboration entre Sheldrake, Rivière-au-Tonnerre et Magpie.
« Tous les parents n’étaient pas à la rencontre. Donc, nous n’avons pas été en mesure de recueillir l’opinion de tous les parents », précise Lorraine Monger. « Ça se fera dans la deuxième étape qui est déjà enclenchée. »
Un comité de parents est en train de se former pour voir à l’avancement du projet.
Mme Monger rapporte avoir appris mardi qu’une ressource en animation communautaire a été dédiée, pour aider dans les démarches.
Le dossier continuera de cheminer et le comité de parents fera le point en mars.
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