À la Mer du Nord recherche présentement des candidats pour participer à l’expédition d’une vie : traverser le Québec de Tadoussac à la Baie-James à l’été 2025.
Le fondateur de l’organisme À la Mer du Nord et grand passionné du canotage, Bruno Forest, a fait paraître plus tôt en 2024 un livre sur l’histoire des Canots Tremblay, une compagnie de Saint-Félicien qui a fabriqué des canots de cèdre en toile.
Joint par Le Haute-Côte-Nord, il explique que l’expédition a « servi d’argument » pour convaincre les artisans à qui il a parlé lors de la rédaction de son livre de reprendre le travail pour construire les canots de l’expédition.
C’est donc un total de 6 canots, dont 5 construits cette année, avec 12 personnes à leur bord qui pagaieront de Tadoussac jusqu’à la communauté crie de Waskaganish, qui se trouve aux abords de la Baie-James, près de la limite avec l’Ontario.
Et cette expédition n’est pas une simple marche dans le parc. Le Tadoussacien Bruno Forest la qualifie d’expédition « de difficulté extrême », avec une longueur d’environ 1 200 kilomètres sur les rivières et les lacs du Nord québécois.
Pour l’accompagner, Bruno Forest cherche à constituer une équipe « variée qui a des forces complémentaires », en plus d’intégrer quelques participants innus de Mashteuiatsh qui participeront à relais à l’aventure.
« C’est en choisissant l’équipe qu’on va être en mesure de choisir les meilleures candidatures. On peut autant être une machine de guerre qui transporte de lourdes charges que quelqu’un qui a beaucoup de connaissances en cuisine ou en logistique », détaille-t-il.
« C’est un peu fou comme projet. C’est l’appel d’une grande aventure, et on cherche des gens qui ont l’appel de réaliser quelque chose de grand comme ça une fois dans leur vie », souligne M. Forest.
Pratico-pratique
Le côté « pratico-pratique » de l’expédition est en train d’être préparé, et devrait se solder au cours du printemps.
L’organisateur indique que son équipe et lui attendent toujours de « grosses réponses » de la part des commanditaires dans le cadre de sa recherche de financement pour mener à bien cette expédition. « Pagayer c’est facile, ce qui est difficile, c’est de la préparer », lance-t-il avec humour.
Les canotiers partiront avec du matériel d’expédition et les équivalences en rechange dans de gros sacs en toile, et bien sûr des téléphones satellites. « On a tout un plan d’urgence avec la liste des principales menaces comme des blessures corporelles et les ours qui peuvent survenir. Il faut être prêt à tout », laisse entendre Bruno Forest.
Le kilométrage par jour reste en élément difficile à quantifier, et l’aventurier préfère parler d’une durée d’environ trois mois. « Il y a des journées où on va naviguer à contre-courant et où il y aura beaucoup de portages, tandis que d’autres journées, on va naviguer sur un grand lac », fait-il savoir.
L’équipe sera également accompagnée d’un participant capable de prendre des images pour un documentaire sur l’expédition qui, aux dires de Bruno Forest, sera diffusable au début 2026.
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