Les agents correctionnels de Baie-Comeau manifestent

Par Johannie Gaudreault 8:51 AM - 28 janvier 2025
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Les protestataires reprochent au ministère de sanctionner les agents qui refusent le temps supplémentaire obligatoire. Photo Karianne Nepton-Philippe

Une meilleure conciliation travail-famille, c’est ce que plaident les agents des services correctionnels du centre de détention de Baie-Comeau le 28 janvier. 

Pancartes à la main, la dizaine d’agents membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN) ont montré leur désarroi à leur employeur en manifestant devant leur lieu de travail de 7 h à 9 h. 

« Aujourd’hui, les agents correctionnels manifestent pour démontrer que les solutions au temps supplémentaire obligatoire offertes par l’employeur à la table de négociations ne sont pas satisfaisantes », lance un des manifestants. 

Selon ces derniers, l’employeur demande à être vu « comme un employeur de choix » alors que sa solution pour le temps supplémentaire obligatoire est « de faire reculer les conditions de travail des agents des services correctionnels en obtenant plus de flexibilité dans les horaires ».

Les protestataires reprochent au ministère de sanctionner les agents qui refusent le temps supplémentaire obligatoire.

« On doit être totalement disponible pour le ministère et organiser nos vies personnelles en fonction de notre emploi, alors que nous avons des horaires de travail et nous organisons notre vie personnelle en fonction de nos horaires », se désolent-ils.

Les agents de Baie-Comeau aimeraient avoir accès à une meilleure conciliation travail-famille et que « le ministère remplisse son rôle d’employeur de choix ».

Ce n’est pas la première fois que les agents des services correctionnels manifestent à Baie-Comeau. En juillet 2024, on reprochait déjà au ministère de la Sécurité publique de ne pas céder sur le temps supplémentaire obligatoire dans les négociations. 

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec dénonçait un manque d’écoute de la part du gouvernement. La pénurie d’agents dans le réseau faisait partie également des désolations du syndicat.