Saison post-olympique pour Charles Paquet. La motivation est au rendez-vous, malgré un calendrier particulier. Le Port-Cartois veut courir de façon plus relâchée, a-t-il raconté, lors d’un entretien avec le Journal.
L’athlète en triathlon, âgé de 27 ans, entend prendre part à plus de compétitions cette saison, au-delà des quatre de la saison 2024. Il veut surtout courir sans pression.
« L’an dernier, il y avait les critères à remplir pour les Jeux, et les Olympiques. [Cette saison], je veux apprécier et m’amuser », a fait savoir Charles Paquet, à propos de saison 2025.
Pour cette dernière, il espère un podium en Série des championnats du monde de triathlon (WTCS) et une bonne position au final.
Le calendrier 2025 ne s’est cependant pas amorcé comme Paquet l’aurait souhaité. Il s’est classé 22e de l’épreuve d’Abu Dhabi de la WTCS. Rarement émotif, voire expressif dans ces propos, il a parlé de frustration pour cette course.
« Ç’a n’a pas été ma meilleure natation. Après j’ai géré l’effort du mieux », a-t-il mentionné. Il a souligné avoir été dérangé par des crampes au niveau du diaphragme.
Charles Paquet ne se dit pas découragé, mais « frustré » que cette performance ne représente pas son vrai niveau, malgré une courte préparation, la dernière saison s’étant terminée en novembre, suivi du congé des Fêtes.
« On est en février et la dernière compétition est en octobre. J’ai encore beaucoup de temps pour travailler », a-t-il dit. Il veut améliorer ses départs à la natation et la gestion de l’effort.
Il a aussi parlé de drôle de calendrier, avec cette première compétition en février, et la prochaine en mai, à Yokohama.
Celui qui s’est classé 13e aux Olympiques de Paris 2024 se dit tout même excité, voyant comment il peut progresser. Même s’il a l’objectif d’une participation aux Olympiques de Los Angeles en 2028, il ne veut pas voir trop loin. « C’est encore trop loin. Je focus sur une saison à la fois », a-t-il mentionné.
Charles Paquet pourrait aussi sortir du cadre des compétitions sur distances sprint et olympiques et goûter à un Ironman. « On verra les opportunités », a-t-il dit.
D’ici Yokohama au calendrier pour le 17 mai, c’est l’entraînement en sol espagnol pour le Port-Cartois installé à Gérone. C’est entre 25 et 30 heures par semaine.