Le CISSS de la Côte-Nord aurait envisagé le transfert de patientes susceptibles d’accoucher à tout moment, en autobus, face à l’absence de gynécologues à Sept-Îles dans les prochains jours, a appris Le Nord-Côtier.
Le CISSS de la Côte-Nord aurait tenté, jeudi matin, d’organiser le transfert jugée risquée par plusieurs professionnels de la santé, pour contrer l’absence totale de gynécologue à Sept-Îles, de vendredi matin à lundi soir.
Durant cette période, aucune césarienne d’urgence n’allait pouvoir être pratiquée, en cas de besoin.
Plusieurs professionnels de la santé ont dénoncé la mesure du transfert jugée inappropriée, voire dangereuse pour les patientes. Après avoir commencé les démarches en ce sens, le CISSS aurait finalement réussi à trouver in extremis une chirurgienne générale, jeudi, en fin d’avant-midi. Cette dernière pourra, en cas de besoin, pratiquer des césariennes. Le transfert des patientes n’aura finalement pas lieu.
De son côté, le CISSS Côte-Nord affirme qu’aucun transfert vers Québec n’était prévu, mais bien vers Baie-Comeau. Il a cependant refusé de répondre à nos questions pour le moment.
Découvertures inquiétantes
Depuis janvier, le nombre de gynécologues en poste à Sept-Îles est passé de trois à deux, ce qui compliquerait le service et occasionnerait des découvertures.
La possible absence complète d’un gynécologue sur le territoire inquiète grandement, dans le milieu. Bien qu’une solution ait été trouvée à la dernière minute cette fois, d’autres découvertures sont envisagées dans les semaines à venir.
Outre la trentaine de patientes à terme, il pourrait y avoir des accouchements non prévus qui se compliquent et qui requièrent la présence d’un gynécologue, déplorent des intervenants de la santé.
La santé des bébés à naître et des mères pourrait alors être compromise, craignent-ils.
Découverture de gynécologues : le CISSS demande de l’aide et n’en reçoit pas
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