Les prisons québécoises vont tester des brouilleurs de téléphones et de drones

Par Anja Karadeglija, La Presse Canadienne 8:30 PM - 7 mars 2025
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L'établissement pour femmes d'Edmonton est présenté le 11 novembre 2020. LA PRESSE CANADIENNE/Jason Franson

Ottawa a approuvé un projet pilote visant à bloquer les signaux des téléphones cellulaires et des drones dans les prisons fédérales et provinciales du Québec.

Le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a indiqué dans un communiqué de presse que l’utilisation non autorisée de drones et de téléphones cellulaires dans les prisons constituait une menace grave pour la sécurité des Canadiens.

M. Champagne a approuvé une exemption légale permettant l’utilisation de brouilleurs de radiofréquences, qui bloquent les communications sans fil et rendent les appareils inutilisables.

L’ordonnance s’applique aux prisons fédérales partout au Canada et aux prisons provinciales du Québec.

Le ministre a souligné que le projet pilote offrirait une «occasion contrôlée» de tester la technologie et servirait d’exemple aux autres établissements correctionnels qui pourraient envisager d’utiliser des brouilleurs à l’avenir.

Le Service correctionnel du Canada avait mentionné l’année dernière qu’il prenait des mesures pour lutter contre la «menace évolutive» des drones qui larguent des objets de contrebande dans les prisons, mais qu’il n’avait pas l’autorité légale pour utiliser la technologie de brouillage des drones.

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