Feu criminel à Moisie | Un élément de preuve important manque au dossier

L’avocat du Directeur des poursuites et criminelles Me Marc Bérubé est toujours en attente du rapport pathologiste pour la possibilité de porter de nouvelles accusations en lien avec l’incendie criminel du mois d’octobre à Moisie.
Le rapport pathologiste se fait toujours attendre dans le dossier du feu criminel survenu en octobre, à Moisie, et impliquant sept accusés. Cette information se veut un élément pour la suite des choses.
Ce rapport « devrait être transmis dans les prochaines journées au service de police qui nous l’acheminera dès que possible », a mentionné l’avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Marc Bérubé.
Cet élément attendu des spécialistes du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale est important, puisqu’il devrait déterminer la cause du décès de Jimmy Maltais, retrouvé mort dans l’incendie du 16 octobre, sur la rue Vollant, dans le secteur Place la Boule.
Le DPCP pourra alors s’orienter et déterminer s’il portera d’autres accusations.
La divulgation des preuves est en continu, alors que l’enquête policière se poursuit, notamment avec l’analyse des cellulaires.
La communication de la preuve devrait donc être présentée à la Cour du palais de justice de Sept-Îles, le 25 avril.
Il s’agit de la prochaine date du dossier des cinq individus accusés d’avoir mis le feu à une maison d’habitation, soit Anthony Roy (34 ans, Québec), Dereck Lemay (29 ans, Québec), Lucas Bérubé (Sept-Îles, 19 ans), Raphaël Bérubé (24 ans, Shawinigan) et Malory Fortin (20 ans, Sept-Îles), ainsi que de ceux de Jonathan Gendron (Baie-Comeau) et Ken Lebrasseur, contre qui pèse le chef de séquestration à l’endroit de Jimmy Maltais. Cinq des sept individus demeurent détenus.