Les 40 ans de Boisaco en photos

Par Renaud Cyr 2:30 PM - 5 avril 2025
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L'actuel président de Boisaco, Steeve St-Gelais, a fait le point sur les 40 ans d'histoire de l'entreprise de Sacré-Cœur. Photo Renaud Cyr

Pour son 40e anniversaire, Boisaco a invité le public à venir se rappeler les moments marquants de son histoire avec une exposition photo. C’était le premier événement d’une série qui aura lieu jusqu’à l’automne.

La population, les élus, les travailleurs, les membres de la direction du Groupe Boisaco et les différents partenaires étaient tous réunis à la salle municipale de Sacré-Cœur le 3 avril pour redécouvrir l’histoire de l’entreprise avec une quarantaine de photos d’époque.

À la suite d’un intérêt du comité organisateur des festivités du 40e anniversaire de Boisaco pour une exposition photo, le travail d’archivage et de numérisation est revenu à la responsable des communications, Julie Labille.

Lors de son allocution d’ouverture, cette dernière a fait savoir que les activités ne manqueront pas au calendrier pour 2025.

« Chaque coopérative de l’entreprise aura son événement spécial, et il y aura des visites des différentes usines de Boisaco. Les activités vont se poursuivent jusqu’à l’automne », a-t-elle annoncé.

Le fruit d’un travail collectif

C’est dans ces termes que le président de Boisaco, Steeve St-Gelais, a résumé l’histoire de l’entreprise, qui a connu une période trouble au tournant des années 1970 avec les difficultés financières de Samoco, l’ancêtre de la compagnie actuelle.

Devenue Produits forestiers Saguenay, l’entreprise est forcée de faire cession de ses biens. C’est en 1984 que les citoyens de Sacré-Cœur entament les démarches pour la faire renaître sous une forme coopérative, ce qui n’allait pas forcément de soi à l’époque.

« Si on se replace en 1985, il y avait eu trois échecs successifs auparavant. De réussir à bloquer le démantèlement et de se convaincre de réinvestir pour démarrer ça avec un modèle coopératif, c’était quelque chose d’extraordinaire », raconte-t-il en entrevue avec le Journal.

« Une population avec des moyens limités et qui sortait d’une période de trois ans sans avoir les emplois du principal employeur du village qui ont pris ces risques-là, c’est admirable », ajoute-t-il.

La fondation de Bersaco en 2004. Photo Boisaco

Surmonter les défis

Ce n’est pas les défis qui ont manqué à l’entreprise au cours des dernières années.

Le décret de protection du caribou, la rareté de main-d’œuvre et les investissements pour optimiser les installations ont tous brassé la cage du Groupe Boisaco, qui « a toujours su surmonter les défis », a rappelé la maire de Sacré-Cœur, Lise Boulianne.

« Sachez que la Municipalité ne sera non pas derrière vous, mais avec vous pour les défis à venir », a-t-elle spécifié.

La députée et candidate du Bloc Québécois dans la circonscription de Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan, Marilène Gill, était également présente, et a souligné l’importance de la forêt dans l’économie de la région et de la province.

« La forêt m’a fait vivre dans le passé, et nous fait tous vivre. Elle fait partie de notre identité et c’est un pilier important de notre économie », a-t-elle affirmé en saluant la « persévérance » de la coopérative.

Pour terminer, les fondateurs Marc Gilbert, Guy Deschênes et Réginald Gauthier ont raconté leur version de la genèse de Boisaco. « C’est un défi qu’on a relevé avec succès, parce que tout le monde s’est investi », a mentionné Guy Deschênes.

L’usine de Samoco dans les années 1970, l’ancêtre de Boisaco. Photo Boisaco

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