La candidate du Bloc Québécois dans Côte-Nord—Kawawachikamach—Nitassinan, Marilène Gill, entend travailler afin de renforcer le tissus social nord-côtier et ainsi mettre de l’avant les besoins essentiels pour les citoyens.
« C’est ce dont les gens me parlent. Quand on pense à se loger, à se nourrir, à un sentiment de sécurité, ça devient ma responsabilité comme élue d’amener au Parlement ce dont la population nous parle », déclare-t-elle en conférence de presse le 9 avril.
Ces questions sont soulevées partout sur la Côte-Nord, dit-elle. « La question du coût de la vie […] revient sur toutes les lèvres. »
C’est pourquoi la candidate est allée à la rencontre, entre autres, d’organismes d’aide aux personnes en situation d’itinérance ou encore des organismes offrant des frigos collectifs.
« Dans une société aussi riche que la nôtre, c’est inacceptable de constater que nous échouons à offrir aux nôtres ce dont ils ont
besoin pour vivre dignement. C’est pourquoi je lutterai contre le coût de la vie, pour des logements réellement abordables, la souveraineté alimentaire, l’augmentation de la Sécurité de la vieillesse et la réforme de l’assurance-emploi », précise-t-elle.
Parmi ses propositions, notons la pension de vieillesse pour éliminer la « discrimination envers les aînés », l’abolition de la TPS dans un contexte d’achat d’une première maison ou encore le combat pour les droits des femmes.
« Nous avons les moyens de prendre soin des nôtres et je me fais un devoir de combattre pour que nous prenions ces moyens à bras-le-corps », s’exclame Marilène Gill.
« C’est pourquoi le Bloc Québécois se portera à la défense de la démocratie, ajoute-t-elle, comme à celle de la laïcité, de la langue française et de la culture, des droits des femmes et de ceux des autochtones. […] Je prends pour exemple les droits des
femmes, bafoués au sud, mis en danger par les partis de pouvoir qui d’un côté, abolissent le ministère des Femmes, de l’Égalité des genres et de la jeunesse et qui, de l’autre côté, mettent systématiquement en danger le droit des femmes à disposer de leur corps. »
La culture est essentielle
Parmi les besoins essentiels, Marilène Gill voit important de garder la culture en tête.
« Souvent, on dit que la culture est exclue des campagnes électorales, car quand on parle de besoins esssentiels, on oublie la culture, qui fait partie de ce que nous sommes. Mais, elle est tout aussi essentielle », indique-t-elle.
La candidate précise souhaite un transfert du financement et des pouvoirs en matière de culture au Québec. « Pourquoi laisser une autre nation décider de notre propre culture ?»
Augmenter le financement de la culture, défendre les médias locaux, donner aux artistes un meilleur accès à l’assurance emploi et protéger les droits d’auteurs sont quelques exemples d’enjeux sur lesquels elle mise en matière de culture.
« Il faut aussi faire une réforme pour toute la question des musées. Les musées jugent que l’aide fédérale est peut-être désuète et non conséquente par rapport à leur mission », ajoute-t-elle.
« On a des pages et des pages, mais la culture nous intéresse énormément », enchaîne la candidate.