Interruption des travaux de la caserne Marquette 

Par Karianne Nepton-Philippe 7:43 PM - 14 avril 2025
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Rappelons que ce projet consiste en la conversion du bâtiment du 16, avenue Roméo-Vézina.  Photo Karianne Nepton-Philippe

Le maire de Baie-Comeau annonce l’interruption, jusqu’à nouvel ordre, des travaux de la caserne du secteur Marquette. 

« Si le bâtiment avait du potentiel au départ, nous allons maintenant de surprise en surprise », déclare Michel Desbiens, lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 14 avril.

La facture ne cesse de grimper, remarque-t-il. 

« Notre confiance est mise à rude épreuve », lance M. Desbiens.

Ce dernier explique qu’en février dernier, le conseil municipal a difficilement accepté l’ajout d’un chemin de décontamination au projet, dont le coût est estimé à 1,6 million $. 

« Déjà là, nous n’étions pas très heureux », confie le maire. 

Renforcer la structure 

Ensuite, au début du mois d’avril, en raison de l’envergure des travaux apportés à l’immeuble, il était obligatoire de renforcer la structure du bâtiment afin de le rendre conforme aux nouvelles normes du code du bâtiment en matière de sécurité civile.

« Notre bâtiment doit être anti-tremblement de terre et doit résister à tout. Il faut aller en appel d’offres pour savoir combien ça peut coûter », explique le maire. 

« C’est la goutte qui a fait déborder le vase, ajoute-t-il. On arrête tout ça. » 

Tout est sur la table

Le conseil attendra l’estimation budgétaire de cette nouvelle obligation avant de déterminer la suite du projet.

« Après, on va regarder les pour et les contres, mais tout est sur la table, dit le maire. Si la décision est de ne pas terminer la caserne et de faire autre chose avec le bâtiment ou le vendre, on va le faire. »

Toutes les options seront évaluées, comme reprendre les travaux, construire une nouvelle caserne ou encore fonctionner avec une seule caserne. 

« On est responsable de dépenser l’argent des citoyens de la bonne façon », déclare-t-il. 

Depuis le début des travaux, ce sont 2 120 000 $ qui ont été injectés dans ce projet. « C’est encore possible de décider de faire autrement. »

Le directeur général de la Ville, François Corriveau précise pour sa part que si la Ville en vient à vendre le bâtiment, il serait possible de récupérer l’argent investi.