Baie-Comeau réitère l’importance des travailleurs étrangers temporaires en région

La Ville de Baie-Comeau souhaite que les particularités locales et régionales soient prises en compte dans le dossier des travailleurs étrangers temporaires. Photo Karianne Nepton-Philippe
La Ville de Baie-Comeau partage la préoccupation de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) quant à la pénurie de main-d’œuvre dans les régions et rappelle l’importance des travailleurs étrangers temporaires pour l’économie des régions comme la Côte-Nord.
Dans un communiqué le 15 avril, l’UMQ s’est dite très préoccupée par la pénurie de main-d’œuvre dans les régions causée par les restrictions sur les travailleurs étrangers temporaires (TET).
Elle rappelle que le gouvernement du Québec a ouvert la porte à maintenir en emploi jusqu’à 2 000 TET dans le secteur manufacturier en région. D’autres secteurs d’importance en région, comme la restauration, la transformation alimentaire et l’hôtellerie, dépendent également des TET, est-il indiqué.
L’instance municipale baie-comoise affirme qu’il s’agit d’une question de développement régional, mais aussi de maintien des commerces de proximité et de services dans nos communautés.
« Notre collectivité travaille d’arrache-pied pour la croissance et la diversification de l’économie de Baie-Comeau. Pour y arriver, il est impensable de fragiliser nos entreprises en place qui sont les piliers de notre relance », a déclaré Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau.
Par ailleurs, ce dernier, ainsi que les membres du conseil municipal, partagent les demandes d’engagement qu’a formulé l’UMQ aux partis fédéraux, soit de prendre en compte les particularités locales et régionales comme le salaire médian, le taux de chômage et les pénuries de main-d’œuvre qualifiée, revenir sur la décision d’imposer un plafond de 10 % d’embauche autorisée pour les postes à bas salaire et ramener la durée des permis de travail à un minimum de deux ans.
« Au-delà des tarifs douaniers américains, le manque de main-d’œuvre est aujourd’hui la préoccupation principale des mairesses et des maires en région. […] Nous devons nous assurer d’avoir des conditions favorables pour maintenir nos régions fortes et résilientes », renchérit Guillaume Tremblay, premier vice-président de l’UMQ et maire de Mascouche.