Les traversiers, un « handicap » pour la Côte-Nord

Les travailleurs de la STQ ont dû ramener le NM Saaremaa au quai à l’aide des amarres, samedi, en raison d’un bris de propulseur. Photo Lucas Sanniti
Face à des interruptions de service répétées et des problèmes techniques persistants des traversiers desservant la région, le président de l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, Marcel Furlong, croit qu’il s’agit d’un « manque de respect de la part de la STQ envers les Nords-Côtiers ».
À la suite de problèmes techniques survenus lors de l’accostage du NM Saaremaa à Matane, samedi après-midi, le service de traversiers entre Matane, Baie-Comeau et Godbout a dû être interrompu jusqu’à mardi, avant d’être suspendu une fois de plus, mercredi matin, en raison de conditions météorologiques défavorables.
« On est extrêmement déçu du service offert par la STQ », exprime Marcel Furlong. « Il nous semble que le travail aurait dû être beaucoup mieux planifié. »
Le NM Saaremaa remplace le F.-A.-Gauthier, qui est en cale sèche jusqu’au 1er juin, et qui assure habituellement les traverses de Matane-Baie-Comeau-Godbout.
Pour le préfet, ce navire reste mal adapté aux eaux troubles du fleuve.
« Il aurait fallu que [la STQ] achète un bateau qui a du bon sens, et non une chaloupe qui n’est pas capable de traverser », scande-t-il.
Depuis la mise en fonction du Saaremaa, le 16 mars, une vingtaine de traversées ont dû être annulées en un mois, dont 12 en raison de conditions de navigations défavorables. À titre comparatif, la STQ a annulé 12 traversées du F.-A.-Gauthier depuis le début de l’année 2025.
« La traverse entre Matane et Baie-Comeau fait au-dessus de 60 km de largeur. C’est vraiment imposant », remarque Marcel Furlong. « Un petit bateau qui ne peut pas traverser lorsqu’il y a le moindre vent, ça fait en sorte qu’on se retrouve presque une semaine complète sans traverse entre la Côte-Nord et la rive sud. Ça fait mal. »
Avec de surcroît un seul traversier qui relie Baie-Sainte-Catherine à Tadoussac de passage aux 40 minutes, plutôt qu’aux 20 minutes avec deux navires, les services maritimes de la Côte-Nord inquiètent le préfet, qu’il considère comme un « handicap » pour la région.
« Ça fait mal pour l’économie et la réputation de la région. »
Comment rapporte. La traverse par année commment elle coûte en dépense par année si. Il y a plus de dépenses changer le bateau pour un autre ça presse
Une grosse partie est payé par la société des traversiers et le reste est payé par les usagés. Il a aucune rentabilité sur les traversiers c’est un service.
Faudrait ajouter les jours de grève ou nous sommes pris en otage.
Oui vous avez raison, faut pas oublier les jours de grève où nous sommes pris en otage !! Les gens et les p