Drakkar : Le bilan d’une année de transition 

Par Karianne Nepton-Philippe 9:33 AM - 23 avril 2025
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Jean-François Grégoire et Félix Lefrançois ont tenu un point de presse le 22 avril pour faire le bilan de la saison du Drakkar. Photo Karianne Nepton-Philippe

 

Le directeur général et entraineur-chef du Drakkar de Baie-Comeau, Jean-François Grégoire, a beaucoup parlé de transition depuis le début de la saison 2024-2025. Alors que les séries sont maintenant terminées pour l’équipe, celle-ci a été marquée par une importante progression malgré les blessures. 

« J’ai eu beaucoup de questionnements au début à savoir si on allait être déçu ou avoir de la pression d’avoir la même saison que l’année d’avant. Mais on ne peut pas comparer », constate Grégoire. 

« C’était donc une année de transition, parce qu’on avait des joueurs qui avaient grandi avec nous et qui nous ont quittés, mais ça donnait l’opportunité à de nouveaux joueurs de prendre leur place », explique l’entraineur-chef. 

La transition pour lui va au-delà de ce qu’on voit sur la glace. L’important pour le dirigeant est le leadership de certains joueurs dans le vestiaire. « On a vu aussi beaucoup de progression », ajoute-t-il. 

Malgré le fait que le Drakkar ait « échappé quelques matchs », Jean-François Grégoire est satisfait de voir l’évolution de sa troupe, qui a terminé avec une fiche de 77 points. 

« Ça, ça fait partie de la transition, de ton développement. Tu veux être assez mature pour te concentrer sur la façon dont tu dois joueur et non contre qui tu joues », soutient-il. « On a eu une descente avec plusieurs défaites en ligne avant les Fêtes. Ces défaites ont fait en sorte que le noyau du groupe d’entraineurs croyait en eux, peut-être parfois plus qu’eux. »

Mais, cela a amené à une période de transactions importantes pour Jean-François Grégoire, qui souligne l’acquisition des joueurs comme Alexis Michaud, Justin Gendron et Evan Courtois. 

Blessures 

« On ne veut jamais comme entraineur utiliser les blessures comme excuse, mais à partir de la période des échanges, il n’y a aucun match où on a joué tout le monde ensemble », lance Grégoire. 

Les échanges auront permis pour la saison de garder la profondeur, dit-il. « Ça a aussi permis à de jeunes joueurs dans l’alignement de toucher à la glace avec du temps de glace de qualité et des responsabilités. Je pense à Alexis Mathieu qui a vu son niveau de jeu augmenter quand on a eu besoin de lui. »

Les blessures ont aussi affecté les Vikings durant les séries. « On a commencé en perdant Alexis Bernier et Justin Poirier, mais je suis content de l’attitude des joueurs qui ont pris les choses en main », note le dirigeant. 

Ce dernier souligne surtout la ténacité de l’ensemble qui a « failli remporté en cinq » contre Cap-Breton et qui s’est bien défendu contre la meilleure équipe, Moncton. 

« On était magané, disons-le. Mais, je les regardais jouer et se donner comme ça. Tu entraines, mais un moment donné tu les regardes aller et, surtout dans les prolongations et les huit périodes, j’ai pris le temps de dire wow. J’étais presque admiratif », déclare-t-il. 

Un futur prometteur 

Pour le vice-président du conseil d’administration du Drakkar, Félix Lefrançois, l’objectif était de donner « toutes les munitions à l’équipe pour réussir ».

Il voit un succès intéressant pour le Drakkar, avec la saison record de l’an dernier. « Le futur est positif. On a encore d’excellents joueurs qui reviennent et de très bons jeunes dans le Midget AAA qui ont fait bonne figure cette année. »

« Il faut dire que nous avons terminé 7e au classement général, dans une division très difficile, avec des équipes qui allaient jusqu’au bout cette année. On pense à Moncton, Rimouski et même Chicoutimi », observe-t-il. 

Ce dernier retient plusieurs points positifs pour l’organisation et pour la progression de l’équipe, comme le renouvellement du contrat de Jean-François Grégoire pour cinq ans qui apporte une stabilité. 

Les changements de règlement au niveau des joueurs issus des collèges américains ont apporté un nouveau casse-tête pour Félix Lefrançois, qui annonce l’embauche d’un dépisteur pour le territoire américain. 

Il reste donc confiant pour les repêchages et la saison à venir. 

« On a encore gagné une ronde en série, deux en ligne. Ça faisait plus de 10 ans qu’on n’avait pas remporté deux fois la première ronde en série. Donc, c’est très positif pour nous », déclare-t-il. 

« On ne prévoit pas avoir moins de succès l’an prochain », conclut-il. 

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