CHRONIQUE | Gérer le chocolat de Pâques : astuces saines pour petits et grands gourmands

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Pâques vient de passer, et te voilà entouré.e de chocolat sous toutes ses formes : lapins, œufs, bonbons… Autant de douceurs irrésistibles qui remplissent tes placards. Les enfants sont surexcités à l’idée de déguster leur butin… et toi aussi, discrètement, tu fais peut-être quelques « prélèvements parentaux » dans leur réserve. Pas vrai ?
Mais après quelques jours de grignotage intensif, certains effets se font sentir : agitation chez les petits…fatigue, sensation de lourdeur, voire un brin de culpabilité chez les grands…et une montagne de chocolat qui semble ne jamais diminuer. Alors comment gérer tout ça avec bienveillance et plaisir ? Voici quelques astuces pour savourer ces douceurs de Pâques sans exagérer et en tirer un vrai plaisir sans regret.
1. Pratique l’art de déguster et savourer
Quand on a du chocolat à profusion, la tentation est grande d’enchaîner les morceaux sans vraiment en profiter. Choisis des moments précis pour le savourer en famille. Un petit chocolat après le souper, un carré fondant en après-midi la fin de semaine… Transforme ces instants en minirituels familiaux. Et entre nous, c’est aussi une bonne occasion de « valider » un morceau pour toi, en toute légitimité.
Apprends à tes enfants à déguster doucement leur chocolat. Plus on mange lentement, plus les signaux de satiété ont le temps d’arriver, et on en mange moins sans s’en rendre compte.
Petit jeu à faire ensemble : qui peut faire durer son carré de chocolat le plus longtemps ? Tu verras que même une toute petite portion peut devenir un grand plaisir.
2. Réutilise intelligemment le chocolat
Plutôt que de grignoter le chocolat à longueur de journée, intègre-le dans des recettes maison : muffins aux pépites de chocolat, un carré de chocolat râpé sur un yaourt nature, quelques pépites dans un gruau ou une banane trempée dans du chocolat fondu… Autant de façons de transformer le chocolat de Pâques en un encas gourmand mais raisonnable pour toute la famille.
3. Partager, c’est prolonger le plaisir
Tu sens que la montagne de chocolat ne va jamais disparaître ? Propose à tes enfants d’en offrir un peu : à l’école, à la garderie, à des voisins, ou même dans un frigo communautaire. Ce geste apprend la générosité et donne du sens à la fête. Et en prime, tu réduis les tentations à portée de main.
4. Pas de culpabilité !
Dis-toi que le chocolat n’est pas un ennemi. Il a même des bienfaits, notamment lorsqu’il est riche en cacao (70% et plus) et consommé avec modération. Il remonte le moral et il fait partie des petits bonheurs de la vie. Ce qui compte, c’est de le savourer consciemment, sans excès ni privation.
Rappelle-toi (et à tes enfants) qu’on peut tout manger, mais pas tout, tout le temps. Et que le plaisir est meilleur quand il est dosé.
5. Équilibre dans l’assiette = énergie retrouvée
Si les repas de Pâques ont été riches, inutile de culpabiliser. L’idée, ce n’est pas de
« punir » son corps, mais de rétablir l’équilibre avec des aliments nourrissants : légumes, fruits frais, protéines, céréales complètes. Inclus les enfants dans la préparation de repas colorés, ils seront plus enclins à manger sainement.
En résumé…
Tu as tout à fait le droit de piquer un œuf ou deux dans le butin de tes enfants, mais l’idée, c’est de le faire avec conscience. En plus, en guidant tes enfants à mieux gérer leurs chocolats, tu les aides à développer une relation saine avec la nourriture!
Alors, profite en famille de la magie de Pâques sans mal au ventre ni culpabilité.
Rappelle-toi, ton corps est une machine incroyable ! Il a juste besoin de toi pour fonctionner à son meilleur.
Natalia
Si tu as une condition de santé particulière, il est préférable de consulter ton professionnel de la santé avant d’envisager des changements significatifs.