Les promoteurs concernés par Horizon 7 ne sont pas tous connus, pour des raisons de confidentialités. Mais le plus gros, c’est le projet Kami, de Minerai de fer Québec et de ses partenaires japonais, Nippon Steel Corporation et Sojitz Corporation.
« Champion avec Kami (…) Ils ont mis 200 millions en préfaisabilité et en faisabilité pour ce projet. Ça nous amènerait 9 millions de tonnes par année, si ça se concrétise », souligne Louis Gravel.
Il y a aussi Stegra, anciennement H2 Green Steel, qui lorgne un important projet d’aciérie verte à Sept-Îles nommé Shipekun. Une lettre d’intention est en place entre elle et la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire (SFPPN), avec qui elle négocie dans le but d’installer un complexe de transformation d’acier vert sur ses terrains vacants.
« Le Port, la SFPPN et Stegra se réunissent régulièrement afin de coordonner et optimiser l’arrivée potentielle de notre projet sur la Pointe-Noire avec les travaux que le Port envisage de compléter au cours des prochaines années », a fait savoir par courriel Patrick Tobin, chef du projet Shipekun.
L’entreprise suédoise vise toujours à démarrer ses opérations en 2031, mais n’a reçu, pour l’heure, aucune confirmation quant au bloc d’énergie qu’elle réclame au gouvernement du Québec, nécessaire à la réalisation de son projet.
Puis, plus récemment, Métaux Torngat a commencé à s’intéresser au site pour son projet d’usine de transformation de terres rares.
Dans les deux cas, la SFPPN serait seulement locatrice de ses terrains. Elle dispose actuellement de plus de 5 km2 d’espace vacant sur le site de Pointe-Noire et disponible pour recevoir des projets.
« On serait capable d’accommoder les deux », confirme M. Gravel.
L’étude viendra préciser, mais on estime que la SFPPN aurait déjà des clients pour 60-65 % du potentiel à moyen terme.