À seulement 17 ans, Félix Robichaud n’attend pas d’avoir un diplôme universitaire pour réaliser ses ambitions. Ce jeune passionné de vidéo et d’images aériennes travaille déjà sur son plus grand projet : la création de sa propre entreprise de production vidéo.
« J’ai commencé il y a à peu près deux ans et demi. Je me suis acheté un premier drone et j’ai commencé par en faire un peu dans un parking. C’est là que c’est devenu vraiment la passion », raconte Félix, élève à l’école Serge Bouchard.
Rapidement, il réalise sa première vidéo, qu’il monte lui-même. « Quelques jours après seulement, j’ai fait ma première vidéo et j’ai adoré ça », se remémore-t-il.
Depuis, il n’a cessé de progresser. Il se forme de manière autodidacte, cherche des conseils, s’équipe en matériel et développe ses compétences en montage. Il multiplie aussi les plateformes pour diffuser son contenu : YouTube, Instagram, et d’autres réseaux sociaux lui servent de vitrines pour attirer l’attention.
Et l’attention, il commence à en recevoir. Son premier contrat important vient d’Action Autisme Haute-Côte-Nord-Manicouagan, qui lui demande de produire une publicité pour sa marche annuelle de sensibilisation.
Ce premier mandat lui ouvre des portes : d’autres contrats s’ajoutent et récemment, il a eu l’occasion de collaborer à un court-métrage aux côtés du réalisateur québécois Yan England.
« Je suis train de faire le montage aujourd’hui. C’était vraiment une expérience. Mon but, c’est plus un service de production vidéo, un service de publicité », confie-t-il avec fierté.
Une vision claire pour un jeune âge
Ce n’est pas tout. Félix travaille aussi avec le Groupe North Shore, une compagnie spécialisée dans la production de contenus promotionnels établie sur la Côte-Nord.
« Cette compagnie, ça va m’aider. Mais mon but, c’est toujours de créer mon entreprise. De faire comme eux autres parce qu’ils ont fait des publicités pour le Cégep de Baie-Comeau, par exemple », confie l’étudiant.
Ce qui étonne chez Félix, au-delà de sa passion et de sa maturité, c’est son audace. Fonder une entreprise à 17 ans n’est pas un défi que beaucoup oseraient relever.
« C’est vraiment compliqué d’attirer du monde pour voir ce que je fais. Je n’ai pas d’études, mais j’ai de l’expérience. J’essaie de me faire connaître, mais ce n’est vraiment pas facile », raconte Félix.
Pour l’instant, Félix souhaite terminer son secondaire. Par la suite, il hésite encore entre se lancer directement sur le marché du travail ou poursuivre ses études.
« Mon but, au départ, c’était d’aller en ATM (Arts et technologie des médias) à Jonquière. C’est comme plus ou moins ce je veux faire parce que ce que je veux faire, c’est du cinéma. Mais en même temps, c’est plus pour l’après », conclut-il
Je suis fière de toi Félix!! Pas là depuis tes débuts, mais j’adore te voir progresser dans ce que tu fait!
Merci de m’encourager dans tout ce que je fais. Il s’en ai passé des choses entre nous depuis le début de l’année, pourtant, tu es la seule qui ne m’a jamais vraiment lâché. Tu m’a fait progresser autant socialement que mentalement et j’espère avoir plein d’autres souvenir à créer avec toi. Merci Mya-kim.