Priorisation des sites de restauration dans le Fjord et le Saint-Laurent

Les Comités ZIP de la zone marine, (Saguenay-Charlevoix, du Sud-de-l’Estuaire et de la Rive Nord de l’Estuaire) ont reçu un financement du Fonds d’action Saint-Laurent pour élaborer une stratégie de priorisation des sites de restauration dans le Fjord et le Saint-Laurent.
Trois des Comités ZIP de la zone marine, soit le Comité ZIP Saguenay-Charlevoix, du Sud-de-l’Estuaire et de la Rive Nord de l’Estuaire ont reçu des financements d’un total de 175 000$ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), via son Programme de restauration dans les aires marines protégées (AMP) du Saint-Laurent et grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Plan Nature. Couplés au soutien du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, ces investissements permettront de réaliser le projet de Stratégie de priorisation des sites de restauration au courant de l’année financière 2025-2026.
Les AMP concernées sont : le Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent ; la Réserve aquatique projetée de Manicouagan ; la réserve marine de l’Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure ; la réserve de territoires aux fins d’aire protégée (RTFAP) 11, secteur de Matane-Les Méchins ; la RTFAP 12, secteur de la Haute-Côte-Nord ; la RTFAP 13, secteur des Basques; la RTFAP 14 secteur centre de l’estuaire; la RTFAP 15, secteur de Kamouraska ; la RTFAP 16, secteur de l’Isle-aux-Grues.
Les Comités ZIP participants ont choisi de s’unir pour proposer un projet commun. L’objectif est de créer une stratégie de priorisation des sites de restauration commune et applicable à l’ensemble des territoires visés.
La démarche comprend laréalisation de l’inventaire des sites d’intérêt dans les RTFAP et les AMP concernées. Le développement d’un outil d’aide à la décision pour établir les besoins de restauration des sites d’intérêts est aussi prévu tout comme le développement des critères pour la priorisation des sites à restaurer.
« Le résultat attendu est une liste des priorités de projets de restauration pertinents et écologiquement efficaces à réaliser.C’est l’ambition des Comités ZIP impliqués de mettre en oeuvre ces projets dans une seconde phase, afin d’effectuer des gains durables dans nos habitats côtiers ou pour des espèces spécifiques. La collaboration entre les Comités ZIP participants permettra d’enrichir les réflexions, d’optimiser la sélection des critères et d’établir une stratégie de priorisation à la fois efficace et applicable à plusieurs territoires », écrit-on dans un communiqué.