Le CISSS de la Côte-Nord déploie un nouveau projet dans la région concernant la desserte ambulancière. Il s’agit de la paramédecine de régulation, qui permettra de référer les appels non urgents au 911 vers un autre service que l’urgence.
« Les usagers composant le 911 pour des raisons médicales jugées non urgentes seront évalués par un professionnel de la santé afin de voir la possibilité d’être référés vers un autre service que l’urgence », explique le conseiller en communication, Jean-Christophe Beaulieu, par voie de communiqué, le 19 juin.
La paramédecine de régulation agira en amont dans le tri des appels téléphoniques. Lors d’un appel non urgent, le répartiteur du centre de communication santé (911) proposera à l’usager d’être évalué au téléphone par une infirmière du Guichet d’accès à la première ligne (GAP).
« Après une évaluation de sa situation et si sa condition le permet, il pourra être orienté vers un autre professionnel ou service tel qu’un médecin de famille, un pharmacien ou le CLSC. Si la visite à l’urgence est requise, l’infirmière pourrait proposer un autre moyen de transport plus adapté au lieu de l’ambulance », renchérit le porte-parole.
Dans tous les cas, l’usager sera libre d’accepter ou non la proposition de l’infirmière. Pour un appel urgent, le transport par ambulance sera maintenu comme à l’habitude.
Des salles d’urgence moins achalandées
L’initiative aura plusieurs bienfaits pour le réseau, selon le CISSS de la Côte-Nord. Elle permettra une meilleure disponibilité des effectifs ambulanciers et contribuera à diriger le bon usager au bon endroit, comme le souligne Marc-André Cody, coordonnateur régional des services préhospitaliers d’urgence.
« Cela permettra de s’assurer que la population reçoit des soins et services adaptés à ses besoins et d’augmenter la disponibilité de nos ambulances pour répondre aux appels urgents », fait-il savoir.
Le déploiement de la paramédecine de régulation contribuera également à réduire les visites à l’urgence, estime l’établissement de santé régional.
Ancor être évalué par une infirmière non je suis contre sa un médecin oui par une infirmière pour moi je reconnais pas leur compétence pour évaluer