Une journaliste native des Bergeronnes est décédée
Cécile Larouche a reçu l'aide médicale à mourir le 16 octobre, entourée de ses proches. Photo Facebook/Maude Mercier Larouche
Cécile Larouche, née aux Bergeronnes en 1943, a reçu l’aide médicale à mourir le 16 octobre. L’ancienne journaliste de Radio-Canada était atteinte de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Âgée de 82 ans, elle a fermé les yeux pour toujours entourée de ses proches. Sa fille Maude Mercier Larouche a écrit un long message sur les réseaux sociaux afin de partager le décès de sa mère et, par le fait même, rappeler son parcours loin d’être ordinaire.
« Maman, tu peux partir la tête bien haute car tu as été une guerrière de tous les instants : à travers la maladie, tu nous as donné une leçon immense de force et de résilience, mais également tout au long de ta vie par ta capacité à t’indigner devant les injustices, à crier haut et fort ce que plusieurs pensaient tout bas, à faire face à l’adversité avec conviction, à défendre les opprimés, à briser des plafonds de verres et à tracer la voie, avec passion et ardeur comme pas une », peut-on lire dans la publication qui a reçu de nombreux commentaires de sympathies.
La jeune femme de 46 ans ne peut passer sous silence le « modèle d’inspiration » qu’a été sa mère. « Tu le demeureras indéniablement à travers le temps pour tes 4 petites filles. Merci pour ce leg du cœur. Merci pour ta passion qui a transpiré dans tout ce que tu as touché. La vie sera bien difficile sans toi… », écrit-elle.
Maude Mercier Larouche mentionne que sa maman est « libérée de cette foutue maladie ». « Et c’est toi qui as eu le dernier mot sur elle, en décidant de lui tourner le dos. Exactement comme tu l’as fait toute ta vie devant les obstacles. Et courageuse jusqu’au dernier instant », termine-t-elle.
Parcours
Cécile Larouche est née dans une famille ouvrière de la Côte-Nord. Elle était entourée de trois soeurs et c’était elle la plus jeune. Sa mère œuvrait dans le domaine de l’enseignement tandis que son père travaillait plutôt dans la nature comme marin et garde-forestier.
La Bergeronnaise est reconnue pour sa carrière journalistique qui aura duré plus de 40 ans. Elle a travaillé à Télé-Québec puis à Radio-Canada.
« À travers sa carrière de journaliste, Cécile Larouche a couvert une panoplie de sujets, allant de la tragédie des Éboulements aux impacts de la restauration du quartier du Petit-Champlain, en passant par l’engouement pour les poupées Bouts d’Choux », rappelle Radio-Canada dans un article sous la plume d’Érik Chouinard.
Je perds une grande amie chaleureuse ,engagée et dynamique. Elle était le témoin de ma vie depuis 42 ans. Elle va me manquer.
Adieu Cécile.Tu auras toujours une grande place dans mes souvenirs.
J’offre mes sympathies à toute sa famille que j’ai fréquentée pendant tant d’années.
Chère Léonie, mes sincères condoléances pour le décès de ta soeur Cécile
Mes sympathies également à toute votre famille