La traverse de Tadoussac-Baie-Ste-Catherine fête ses 45 ans

Par Renaud Cyr 8:00 AM - 18 octobre 2025
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La traverse Tadoussac-Baie-Ste-Catherine fête ses 45 ans. Photo STQ

La Société des Traversiers du Québec (STQ) souffle les 45 bougies de sa traverse entre Tadoussac et Baie-Ste-Catherine, un service en constante évolution au fil des années qui a permis de relier la Côte-Nord au reste de la province.

La STQ invite la population à profiter de cet anniversaire pour saluer toutes les personnes qui contribuent quotidiennement à maintenir le lien entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine.

Car, pour la STQ, ce lien « vital » a permis de développer la Côte-Nord et de briser l’isolement de la région qui contribue grandement à « l’économie québécoise grâce à son rôle de premier plan » dans l’industrie minière, forestière, touristique, des pêches, maritime et énergétique.

La société d’État observe au fil de son histoire une hausse soutenue de l’achalandage à sa traverse en raison du développement économique et touristique, qui la poussera à investir dans des traversiers toujours plus gros et spacieux.

Historique

Cela fait belle lurette que les gens traversent de bord en bord de la rive avec tous les moyens possibles, comme François Boulianne qui assure le transport de passagers, de marchandises et de courrier entre les deux rives du Saguenay à bord d’une chaloupe à rames à partir de 1851.

Avant que la STQ n’acquière la traverse entre Baie-Ste-Catherine et Tadoussac avec ses deux traversiers NM Saguenay et NM Charlevoix en 1980, il y a eu beaucoup de navettes entre les deux villages. Celles-ci n’ont pas accueilli de volume semblable à celui d’aujourd’hui.

En 1925, Jos Deschênes lance un modeste service de traverse motorisé avec le NM Bixie B et, en 1938, c’est le NM Jacques-Cartier qui est mis en service, transportant 12 véhicules et 88 passagers par traversée.

En 1958, le NM Saguenay s’ajoute à la flotte, suivi du NM Charlevoix en 1959. Il faut attendre 1974 avant que le NM Pierre-de-Saurel soit ajouté au service de traversier afin de répondre au fort achalandage.

L’ère moderne

La traverse comme on la connaît aujourd’hui est le fruit d’un effort de la société d’État qui, en 1993, prend la responsabilité des infrastructures portuaires comme les quais, les débarcadères et les aires d’attente.

Elle fait également construire un entrepôt à Tadoussac afin de soutenir ses opérations locales.

En 2018, le NM Armand-Imbeau II entre en service avec une capacité de 110 véhicules et 432 passagers toujours dans l’optique de répondre aux besoins exigés par la forte présence de touristes.

En 2019, c’est au tour de son navire jumeau, le NM Jos-Deschênes II, d’entrer en service à la traverse.

« Chaque année, ce service amélioré profite à plus de 300 000 touristes, qui visitent la région de Tadoussac pour y passer leurs vacances ou pour observer les majestueuses baleines du Saint-Laurent », peut-on lire dans le livre historique du 50anniversaire de la STQ.

Le NM Pixie B au quai. Photo STQ