« Je trouve désolant de constater l’état de la démocratie », déclare le candidat à la préfecture de la Manicouagan, Gilles Babin, en réponse aux gens qui ne croient pas en sa candidature.
« On m’a suggéré de ne pas me présenter », dit-il lors d’une conférence de presse le 22 octobre au Centre d’amitié autochtone de Manicouagan.
Il indique qu’on lui a donné comme excuse que les citoyens paieraient la note d’une campagne électorale. Pour M. Babin, il ne faudrait pas y associer un coût. Le candidat voit cette campagne comme une opportunité de parler de l’importance de la démocratie et du rôle de la MRC.
« Je pense qu’elle est appelée à renaître de ses cendres », soutient celui qui constate que ses compétences sont remises en question.
Une MRC malade
« La MRC de Manicouagan est malade », lance-t-il, parlant « d’immobilisme » et de « contradiction ».
Ce dernier fait entre autres référence à la place que la MRC porte à la Communauté Innue de Pessamit et qu’elle y a portée au travers des années.
Pour lui, la MRC devrait aussi mieux soutenir certains projets, en citant l’exemple du Paradis des toutous à Pointe-Lebel. Selon le candidat, « toute la structure est en place, mais ça ne tourne pas ». Il veut faire bouger les choses.
« Les gens n’ont pas le réflexe du citoyen de la MRC », mentionne-t-il.
Il faut voter
Dans son discours, Gilles Babin rappelle surtout l’importance d’aller voter et de ne pas avoir peur. Il s’exclame : « Je suis une personne de feu. Il y a des gens que ça effraie. »
« Certains ont peur que Gilles Babin ne soit pas capable de contenir son feu, sa passion. Je le comprends, mais je suis aussi une personne réfléchie », conclut-il.