Tandis que le Septilien William Losier Labrie tente toujours d’obtenir l’aide nécessaire du CISSS Côte-Nord pour éviter un placement dans un CHSLD à 22 ans, la députée bloquiste fédérale du comté lui a rendu visite.
« Avec ton histoire et ton combat, tu nous donnes des leçons d’humilité comme élus. Au-delà des partis et des paliers, il existe la vie, l’amour, la santé, la famille », a écrit la députée de la circonscription Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan, jeudi, sur ses réseaux sociaux. « J’espère que comme société nous trouverons ensemble des solutions pour que tu puisses vivre chez toi, avec les tiens, comme nous y aspirons tous légitimement, et non à 200 ou à 300 kilomètres de tes êtres chers. »
Début octobre, William Losier Labrie, a tenté de plaider sa cause devant le PDG du CISSS Côte-Nord, dans le cadre de la première séance publique du conseil d’administration depuis l’implantation de Santé Québec.
Jean-François Miron s’est alors dit « ouvert » à l’idée d’appliquer une entente exceptionnelle qui permettrait à M. Losier Labrie d’obtenir plus d’aide pour demeurer à domicile avec sa mère. Une nouvelle évaluation devait avoir lieu.
« Nous devons nous donner les moyens d’occuper notre territoire aussi immense que magnifique. Le Bloc Québécois et moi-même œuvrons à chaque jour que pour que le gouvernement fédéral s’acquitte de ses responsabilités de façon à transférer au Québec les sommes qui lui sont dues, mais qui diminuent pourtant comme peau de chagrin année après année », a indiqué Mme Gill.
William Losier Labrie est atteint de l’amyotrophie spinale de type 2, une maladie génétique rare qui affecte les muscles. Impossible pour lui de marcher. Il peut bouger ses mains et utiliser un téléphone attaché à sa taille avec une ceinture.
« William, ta maman Marie-France et toi, vous êtes des exemples de courage et de détermination. Je pense à vous, je suis avec vous. De tout cœur », conclut la députée dans sa publication.