Michel Knap de Baie-Comeau au cœur de l’ouragan Melissa

Par Charlotte Paquet 3:49 PM - 30 octobre 2025
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Michel Knap, un médecin de Baie-Comeau, reconnaît que l'ouragan Melissa aurait pu être plus catastrophique pour les Bahamas, où il se trouve depuis mardi. Photo courtoisie

Le Baie-Comois Michel Knap vient de se faire surprendre par le passage de l’ouragan Melissa sur les Bahamas. Après avoir vécu quelques heures apocalyptiques dans la nuit de mercredi à jeudi, il est à même de constater aujourd’hui les dégâts sur le complexe du Club Med Columbus Isle, au sud-est de Nassau, où il séjourne depuis le mardi 28 octobre.

« La veille de mon départ, j’ai appelé Club Med pour m’assurer que tout soit sécuritaire », affirme le médecin de Baie-Comeau. Selon ce qu’on lui a répondu, l’ouragan passerait davantage à côté du site et qu’au pire, il y aurait une tempête tropicale.

Le discours restait le même à son arrivée sur le complexe, mais dès mercredi, le barricadage des principaux bâtiments s’amorçait.

C’est à un ouragan de catégorie 2 que ce secteur des Bahamas a été confronté, donc avec des vents pouvant souffler jusqu’à 175 km/h. « J’ai beaucoup de misère à voir ce que peut être un ouragan de catégorie 5, car c’est un petit peu la limite de ma tolérance », admet M. Knap.

Ça se dégrade

Selon le Baie-Comois, vers 20 h, 21 h mercredi, il ventait très fort, mais sans plus. « La météo annonçait que ça allait se passer quand même assez bien. Sauf qu’au contraire, entre 11 h et 1 h cette nuit, c’était assez apocalyptique. »

Le touriste affirme avoir connu des moments de grande inquiétude. « Dans ma chambre, ça brassait pas mal. J’avais peur que les vitres de ma bay window éclatent. L’eau commençait à rentrer même dans la chambre. Elle commençait à s’infiltrer par les portes. »

Le courant a également été coupé pendant une courte période. « J’aurais pas vécu ça toute la nuit avec pas d’électricité dans la noirceur. Ça aurait été plus dramatique. » Vers 3 h, 4 h du matin, la situation s’est calmée un peu. 

Jeudi matin, Michel Knap a découvert plusieurs arbres et débris de bois provenant de bâtiments qui jonchaient le sol. Des toitures s’étaient envolées. Les installations plus en bordure de la mer ont été les plus touchées. Heureusement, le bungalow qu’il occupe se trouve un peu en retrait.

À moins d’avis contraire, le touriste poursuivra ses vacances jusqu’au début de la semaine prochaine. Il s’attend toutefois à l’annulation de la plupart des activités du Club Med. Il lui restera la plage, qui ne semble pas avoir trop souffert, le soleil et la chaleur.

«C’est une expérience à vivre. C’est bien que ça se termine bien, car ça aurait pu être plus catastrophique », conclut-il.

Photo courtoisie
Voici une autre photo fournie par le touriste baie-comois.
Photo courtoisie

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