Gens d’ici : Suzie-Michelle Perron, directrice de la SADC

Par Charlotte Paquet 6 février 2016
Temps de lecture :

Baie-Comeau – Suzie-Michelle Perron vient d’entrer en poste à la direction générale de la Société d’aide à la collectivité de Manicouagan. Un beau défi pour cette femme passionnée au bagage d’expériences impressionnant et qui croit plus que jamais en sa bonne étoile.

Comment s’est passé votre jeunesse?

« Je viens d’une famille de trois enfants. J’ai deux sœurs et je suis celle du milieu. À tous les jours, on jouait dehors. Je faisais tout plein d’activités, du ballet jazz, du ballet classique, de la trompette avec l’Harmonie des rives et j’ai donné des cours de natation à partir de mes 12 ans jusqu’à mes 20, 25 ans. J’étais peut-être une hyperactive qui s’ignorait. »

Quel a été votre parcours scolaire?

« Après des études en sciences humaines au Cégep de Baie-Comeau, j’ai choisi d’aller à l’Université Laval en communication publique. J’avais aussi appliqué en criminologie à Montréal. C’était deux domaines qui m’intéressaient. »

Quel a été votre parcours professionnel?

« J’ai touché à un paquet de choses en communication. J’ai toujours dit que j’étais une généraliste, donc une spécialiste de rien. Avec les années, je m’aperçois que c’est une qualité qui m’a permis d’occuper différents postes. Ces huit dernières années, j’étais responsable du recrutement médical et d’autres tâches à l’hôpital, mais mon contrat s’est terminé en décembre. Depuis janvier, je suis à la direction générale de la SADC, un poste pour lequel j’avais déjà appliqué il y a 15 ans. »

Comment entrevoyiez-vous ce nouveau défi?

« Je reviens à mes anciennes amours, le développement économique.  La SADC, c’est un organisme bien établi dans le milieu et qui a acquis une notoriété. C’est une équipe performante. Moi, ce que j’ai à faire, c’est de continuer à faire prendre de l’expansion à la SADC, à essayer de développer son leadership et à aller chercher des nouveautés et des trucs intéressants pour les gens qui se lancent en affaire»

Vous croyez en votre bonne étoile?

« J’ai tout le temps dit que j’avais une bonne étoile, mais aussi un mauvais karma. J’ai décroché de super emplois, mais je les ai perdus sans être en cause. Je suis tout le temps sortie par la porte d’en avant. »

Quels sont vos qualités et vos défauts?

« Comme qualités, je dirais la passion, car quand je m’implique, c’est corps et âme. Je dirais aussi la performance grâce à mon réseau de contacts ainsi que mes intérêts variés et le travail d’équipe. Pour les défauts, peut-être un peu d’impatience, car j’aime ça quand les choses bougent, et le fait que je suis cérébrale, ce qui peut-être une qualité et un défaut à la fois. »

Qu’est-ce qui vous rend heureuse?

« Quand tout va bien, qu’on a fait notre semaine, qu’on a réglé tous les irritants et qu’on se retrouve tout le monde (avec ses trois filles) assis à la table ou dans le salon à jaser ensemble. »

Vous devenez première ministre du Québec. Quelle serait votre priorité?

« Les questions de la guerre et de la pauvreté. Je prônerais la paix, car je trouve qu’il y a d’autres choses qu’on peut faire que d’utiliser les armes. J’essaierais d’enrayer la pauvreté dans les écoles. J’essaierais aussi d’agir sur la violence chez les jeunes. »

Avez-vous un secret bien gardé?

« J’ai toujours dit que je suis ploguée directement en haut. Je lance à l’Univers des idées et je sais que ça va venir. De la visualisation, je l’ai toujours fait sans le savoir. Je suis croyante en quelque chose de plus grand que nous. »

Comme vous projetez-vous dans 10 ans?

« À 60 ans, je ne veux pas arrêter de travailler. Je me vois comme je suis présentement, mais avec plus de connaissances. À près de 50 ans, je me vois comme j’étais à 40 ans.»

Partager cet article