Cindy Vaillancourt découvre la coopération internationale

29 août 2012
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Après avoir vécu deux mois et demi en Bolivie, du début juin à la mi-août, Cindy C. Vaillancourt est de retour à Baie-Comeau avec une expérience riche, puisqu’elle a pu percevoir l’impact réel de l’aide qu’elle a apportée aux enfants défavorisés. L’ensemble de son voyage a été consacré à un projet de collaboration internationale chapeauté par Québec sans frontière, sous la responsabilité de l’organisme de Québec, l’Aide internationale à l’enfance (AMIE). Accompagnée de six autres jeunes Québécois, Cindy C. Vaillancourt s’est rendue dans un quartier défavorisé de la ville de Sucre, en Bolivie, pour effectuer son stage d’implication bénévole, en partenariat avec un organisme bolivien nommé le Wiñay. «Depuis que j’ai 13 ou 14 ans, je veux faire un voyage humanitaire. J’avais aussi entendu parler de Québec sans frontière à l’école. J’ai décidé de faire ce stage aussi parce que j’avais un intérêt pour les enfants», explique la jeune femme de 22 ans. Des actions concrètes L’organisme Wiñay, qui possède trois centres culturels où peuvent se rencontrer les enfants des quartiers de Sucre, a pour mission de développer différentes habiletés personnelles et sociales chez ces jeunes, afin qu’ils deviennent des acteurs stratégiques de l’amélioration de leur qualité de vie et de celle de leur entourage. L’objectif du stage était de faire un inventaire des outils présents pour les jeunes et de les réactualiser, de les accompagner avec de l’aide aux devoirs et de faire des activités de sensibilisation. «On faisait des jeux de sensibilisation avec les enfants sur la santé buccodentaire, parce qu’ils ont beaucoup de caries, ainsi que sur leurs droits. Nous les aidons aussi avec leurs devoirs, ce qui a un réel impact, car leurs parents parlent l’amérindien et eux étudient en espagnol», affirme Cindy. Les stagiaires ont favorisé l’adoption de bonnes pratiques des mères de famille, des enfants et des adolescents, en ce qui a trait aux droits des enfants de la communauté. «J’ai été surprise de constater à quel point ces enfants ont des responsabilités d’adulte et aident très jeunes leurs parents dans leurs tâches quotidiennes», commente la jeune femme. Au cœur du milieu En plus de s’ouvrir sur le monde, les stagiaires ont pu s’imprégner de la culture locale en vivant dans des familles boliviennes pendant la durée entière de l’expérience. «Ce voyage, ce n’était pas juste d’apporter de l’aide, c’était un échange. On a aussi appris beaucoup d’eux», soutient Cindy C. Vaillancourt. La Baie-Comoise a également été sensibilisée à la pauvreté de la famille dans laquelle elle vivait. «Ce volet du stage fut pour moi tout aussi important. Nous avons pu avoir un réel aperçu des conditions de vie et de pauvreté dans lesquelles vivent les familles et cela m’a permis d’avoir des prises de conscience sur la chance que nous avons de vivre au Québec», indique-t-elle. Néanmoins, ce projet ne se termine pas avec son retour au Québec. En effet, maintenant que les stagiaires ont été sensibilisés sur la réalité d’autres pays, certaines activités se poursuivront au Québec afin qu’ils puissent partager leurs expériences avec d’autres Québécois. Photo : Cindy C. Vaillancourt est de retour à Baie-Comeau avec une expérience riche, après un voyage de deux mois et demi en Bolivie consacré à la coopération internationale. (Courtoisie Cindy C. Vaillancourt)

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