Impliquer ses employés pour éviter de les perdre

Par Charlotte Paquet 21 novembre 2018
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Fatna Chater s’est beaucoup attardée à la réalité de la main-d’œuvre immigrante.

Fatna Chater s’est beaucoup attardée à la réalité de la main-d’œuvre immigrante.

Baie-Comeau – Aujourd’hui, les employeurs ont beaucoup à faire pour éviter que leurs employés aillent voir si le jardin du voisin est plus vert. Selon Marie-Eve Landry, en les plaçant au cœur de la performance de leur organisation, ils améliorent grandement les chances d’éviter le roulement de personnel.

Psychologue organisationnelle au sein de la firme SPB de Québec et conférencière au Colloque RH Manicouagan, Mme Landry a insisté sur le fait que les employeurs doivent être des leaders inspirants et mobilisés pour s’assurer la fidélité et la motivation de leurs travailleurs.

« L’humain est au cœur de la performance. Ma mission, c’est de mettre l’humain au cœur de la performance pour qu’il soit heureux », a expliqué la psychologue en entrevue. Elle a rappelé que l’atteinte des résultats et sa notoriété comme entreprise passent d’abord et avant tout « par l’être humain, soit les employés ».

Pour réussir à mobiliser son personnel, les stratégies sont diverses et varient selon la réalité de chaque organisation. Elles n’ont pas à être nécessairement complexes, selon Mme Landry, mais doivent permettre de marquer des pas, car « avant, c’était l’employeur qui avait le gros bout du bâton, qui avait l’embarras du choix ou plus de choix, ce qui n’est plus le cas ».

Selon elle, la vapeur est renversée. Tout en rappelant les propos du conférencier Didier Dubois au sujet du marketing en ressources humaines, de nos jours, ce sont les employeurs qui se font passer en entrevue et qui doivent prouver qu’ils sont meilleurs que les autres.

Immigration

Fatna Chater, consultante en gestion des ressources humaines et onférencière, s’est attardée à la réalité de la main-d’œuvre immigrante au Québec et à l’importance que les employeurs adaptent leurs pratiques.

Elle a mentionné le fait que la difficulté actuelle n’est pas toujours de recruter des personnes immigrantes, mais plutôt de savoir « comment vous aller les garder ».

Elle a aussi parlé des avantages pour les milieux de travail de s’ouvrir à la diversité. Il n’est pas normal, selon Mme Chater, que des gens peinent à se trouver un emploi « parce qu’ils s’appellent Mohammed ou Mamadou ».

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