La Caisse Desjardins de Baie-Comeau souffle 75 bougies

Par Charlotte Paquet 13 février 2019
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Des hommages ont été rendus à l’actuelle directrice générale, Christine Turcotte (4e à partir de la gauche) ainsi qu’à deux de ses prédécesseurs, Michèle Gosselin et Michel Truchon (1re et 3e). À l’extrême droite, Renée Fillion représentait son père Yvan Fillion, qui a dirigé la caisse pendant 37 ans. On reconnaît aussi Marc Champagne, dirigeant du conseil de surveillance de 1987 à 2018, et Nancy Boucher, du comité organisateur des festivités du 75e. Photos courtoisie

Des hommages ont été rendus à l’actuelle directrice générale, Christine Turcotte (4e à partir de la gauche) ainsi qu’à deux de ses prédécesseurs, Michèle Gosselin et Michel Truchon (1re et 3e). À l’extrême droite, Renée Fillion représentait son père Yvan Fillion, qui a dirigé la caisse pendant 37 ans. On reconnaît aussi Marc Champagne, dirigeant du conseil de surveillance de 1987 à 2018, et Nancy Boucher, du comité organisateur des festivités du 75e. Photos courtoisie

Baie-Comeau – La Caisse populaire Desjardins de Baie-Comeau a souligné ses 75 ans d’existence, le jeudi 7 février, par une soirée tout en célébrations et en retour sur le passé. « Une soirée pour se rappeler qui on est », comme l’a indiqué Christine Turcotte, la directrice générale de la deuxième institution financière à avoir vu le jour dans la ville.

C’est justement un 7 février, en 1944, que la caisse a été fondée. Accueillant ses premiers clients dans une salle du poste de police de la jeune ville créée 7 ans plus tôt, elle deviendra 75 ans plus tard un maillon plus qu’important dans sa communauté avec 6 000 membres et un volume d’affaires de plus de 370 M$.

À l’emploi de la caisse depuis 35 ans et comme directrice générale depuis 2014, Mme Turcotte est de ceux et celles qui tenaient à fêter de belle façon cet anniversaire. « Afin de s’inspirer de notre passé pour célébrer le présent, mais surtout préparer le futur », a-t-elle précisé, en parlant d’une réussite collective.

S’il est un homme qui a beaucoup fait pour propulser l’institution vers ce qu’elle est devenue, c’est bien Yvan Fillion, décédé en 2017. Il a occupé le fauteuil du directeur général de 1958 à 1995 et a laissé sa marque de bien des façons. « Dans ce temps-là, il avait tout à conquérir. Aujourd’hui, nous, on a un joyau qui est là et on continue à le faire progresser », assure celle qui a été embauchée par M. Fillion et dont des membres de la famille ont participé à la soirée festive de jeudi.

Deux des trois personnes qui ont dirigé la caisse entre le départ de M. Fillion et l’arrivée de Mme Turcotte, soit Michel Truchon et Michèle Gosselin, étaient d’ailleurs présentes jeudi. Un historien de la Fédération du Mouvement Desjardins, Pierre-Olivier Maheux, a aussi pris part à la fête afin de dresser l’histoire de Desjardins en parallèle avec celle de la caisse de Baie-Comeau.

Des rappels

Si au départ, l’institution financière qui célèbre trois quarts de siècle logeait dans une salle d’un poste de police, elle a ensuite établi ses pénates dans l’Édifice La Salle, sur Place La Salle, où elle était locataire.

Puis, la caisse est devenue propriétaire en s’installant au 5, avenue Marquette, aujourd’hui la manufacture de savon Borale. Elle y est restée jusqu’en 1993, soit avant de quitter Place La Salle pour regrouper toutes ses activités à la succursale qu’elle avait ouverte au fil du temps plus à l’ouest sur le boulevard La Salle et qu’on identifiait comme la succursale Saint-Nom-de-Marie, se rappelle Mme Turcotte.

Le bâtiment a alors subi un agrandissement majeur équivalent à cinq fois la superficie de l’ancienne succursale. En 1993, la caisse comptait 56 employés. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 22 en raison de tous les changements technologiques qui sont survenus. « C’est sûr qu’il y a eu diminution, mais les diminutions se sont faites de façon respectueuse et humaine. On a attendu les départs à la retraite ou les départs volontaires », a assuré la directrice générale.

Le monde des institutions financières a bien changé en 75 ans. L’arrivée d’Internet a ouvert la porte à l’automatisation et à une multitude de services numériques, mais le service au comptoir demeure. « Il faut savoir s’adapter. On dessert quand même quatre générations », a conclu Christine Turcotte, en notant au passage l’arrivée en mars de deux guichets automatiques de dernière technologie pour remplacer ceux en place.

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