Le cégep de Baie-Comeau accueille un record d’étudiants internationaux

4 septembre 2012
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Cette année, le cégep de Baie-Comeau voit son nombre d’étudiants internationaux passer de six à onze, alors qu’un Français et quatre Mexicains passeront l’année sur les bancs de l’établissement, s’ajoutant aux autres étudiants de nationalités française, marocaine et sénégalaise en train d’entamer leur deuxième ou troisième année d’études. Pour le cégep de Baie-Comeau, depuis les quinze dernières années, il s’agit du taux d’étudiants internationaux le plus élevé, un point positif, car ceux-ci apportent avec eux une richesse culturelle à partager. «Ça crée une ouverture sur le monde pour les autres étudiants qui fréquentent le cégep. On voit de plus en plus de nationalités et ainsi des projets spéciaux sont dans l’air, comme celui d’organiser des dîners thématiques alimentaires internationaux. En côtoyant les jeunes de l’international, les enseignants et étudiants voient une autre façon de faire», souligne Francis Turcotte, responsable du recrutement et marketing et répondant international au cégep de Baie-Comeau. Une entente entre les gouvernements du Québec et du Mexique a permis à quatre Mexicains de fréquenter le collège baie-comois. Leur approche différente de l’électronique industrielle vient enrichir les cours autant du point de vue des cégépiens que des enseignants. Pour les nouveaux étudiants internationaux qui arrivent, il y a une période d’adaptation, mais l’équipe du cégep de Baie-Comeau tente de les accompagner, afin de faciliter leur intégration. «Notre force, c’est l’accompagnement et l’accueil. Dès la première semaine, on connaît leurs noms et on s’occupe d’eux», soutient M. Turcotte. S’intégrer Le Lyonnais Cyrille Taormina connaît déjà une bonne adaptation, alors qu’il est arrivé à Baie-Comeau il y a deux semaines pour débuter sa première année en Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH). Il est venu étudier seul, sans personne pour l’accompagner. «Si le programme avait été dans un milieu anglophone, je ne serais pas parti de chez moi. Je crois que le temps d’adaptation est moindre quand c’est la même langue», constate l’étudiant. En quête d’aventures et de défis, Cyrille Taormina s’est empressé de remplir tous les documents nécessaires à son entrée au Canada. «J’avais déjà envisagé de changer de pays, mais l’occasion ne c’était pas encore présentée. En janvier ou février dernier, j’ai rencontré Francis Turcotte au Salon de l’emploi de Lyon et j’ai trouvé que le programme de TACH donnait lieu à un diplôme attrayant, qui ouvre des portes à l’international», précise Cyrille. C’était aussi l’occasion de découvrir un autre territoire et une autre culture. Intéressé par la nature et la gestion du territoire et n’aimant pas trop les milieux urbanisés, il a décidé de poursuivre sa formation dans la petite ville de Baie-Comeau. «Le programme, s’il était en pleine ville, serait moins bien», indique-t-il. La province offre aussi un territoire vaste, où l’impact de l’homme sur l’environnement est moindre qu’en France. Déjà équipé d’un baccalauréat en gestion des milieux naturels et de la faune, qui a sanctionné la fin de ses études secondaires, Cyrille avait le goût de reprendre une formation similaire, mais qui lui permettrait de travailler dans un autre pays que celui d’où il est originaire ou de demeurer au Québec. Après les trois ans de TACH, il compte poursuivre ses études avec un diplôme universitaire au Québec ou une licence en France, en génie végétal ou en gestion de la faune sauvage. Photo : Le Lyonnais Cyrille Taormina connaît déjà une bonne adaptation, alors qu’il est arrivé à Baie-Comeau, il y a deux semaines, pour entamer sa première année en Techniques d’aménagement cynégétique et halieutique (TACH) au cégep de Baie-Comeau. (Le Manic)

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