Le Centre des arts lance sa saison sur un rythme d’enfer

Par Charlotte Paquet 21 septembre 2018
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Boucar Diouf s’amènera au Centre des arts de Baie-Comeau le jeudi 27 septembre. Photos courtoisie

Boucar Diouf s’amènera au Centre des arts de Baie-Comeau le jeudi 27 septembre. Photos courtoisie

Baie-Comeau – Le Centre des arts s’apprête à entamer sa saison d’automne sur un rythme d’enfer avec pas moins de cinq rendez-vous dès sa première semaine.

Le rideau se lèvera sur ce nouveau départ le dimanche 23 septembre avec l’entrée en scène de Joseph Edgar, le chanteur du Nouveau-Brunswick connu particulièrement pour sa pièce à succès Espionne russe. Il offrira au public de la Manicouagan le meilleur de son répertoire rock folk original du côté de l’Espace Alcoa. On dit de Joseph Edgar qu’il transporte les spectateurs dans son univers rempli de personnages issus de son quotidien et de ses souvenirs.

Deux jours plus tard, soit le 25 septembre, ce sera au tour de Valérie Milot de s’amener avec son spectacle Orbis. La harpiste sera parfois seule sur scène, mais aussi entourée virtuellement de plus d’une vingtaine de musiciens et de projections multidimensionnelles.

Le jeudi 27 septembre, ce sera au tour de Boucar Diouf, l’un des grands de l’humour au Québec, de se présenter au Centre des arts afin de raconter à son public son amour pour l’histoire et la biologie marine comme lui seul peut le faire. Avec Magtogoek ou le chemin qui marche, l’artiste offrira un voyage historique sur un flot d’humour et de science. Magtogoek est le nom algonquin donné au fleuve Saint-Laurent avant l’arrivée de Jacques Cartier en 1534.

Dès le lendemain, la scène de la salle de spectacle sera prise d’assaut par les comédiens du Théâtre PÀP dans la pièce Le déclin de l’empire américain, d’après l’œuvre de Denys Arcand parue 30 ans plus tôt. Place aux grandes questions existentielles comme le rejet de la religion, l’effritement du sens commun ou encore le rapport entretenu avec le sexe. Une rencontre animée avec les interprètes suivra après la pièce.

Enfin, pour clore cette semaine effervescente, le collectif hip-hop Alaclair Ensemble, reconnu pour ses paroles satiriques et absurdes, promet une soirée festive du côté de l’Espace Alcoa avec son spectacle Les frères cueilleurs. Alaclair Ensemble se définit comme une troupe postrigodon bas-canadienne qui mène sa barque depuis 2010 déjà. En 2017, elle a obtenu le Félix de l’album de l’année hip-hop au gala de l’ADISQ.

Des nouveautés
La nouvelle saison de spectacles au Centre des arts entraîne aussi dans son sillage des nouveautés. À titre d’exemple, ses spectacles pour enfants en milieu de garde seront dorénavant accessibles à tous au coût de 6 $ par enfant et gratuit pour le parent accompagnateur.

Il y a aussi l’événement Qui bougera – Dance battle (26 octobre) qui s’inscrit dans ce vent de nouveauté. Il sera à l’image d’autres compétitions de danse du genre à travers le monde. Danseurs et danseuses de tous horizons s’affronteront sur scène à la suite d’un jumelage entre danseurs professionnels et amateurs.

La Veillée de danse avec Bon débarras (8 décembre) est également unique dans l’histoire de la salle de spectacle. Une câlleuse et gigueuse professionnelle, Yaëlle Azoulay, animera ce party de danse traditionnelle.

Droit à une consommation
Enfin, pour une première saison, le public aura accès à la salle avec une consommation lors de certains spectacles, dont ceux d’humour. Un panneau d’identification dans le foyer de l’édifice renseignera les gens à cet effet.

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