Le Drakkar stoppé à la maison

Baie-Comeau – Le Drakkar a bien essayé, mais n’a pas été en mesure d’inscrire un septième gain de suite à domicile, samedi après-midi, quand il s’est incliné 3-2 devant les Huskies de Rouyn-Noranda.

Battus 5-2 la veille, les visiteurs de l’Abitibi ont soutiré une douce revanche lors de ce deuxième duel d’un programme double disputé devant la meilleure foule de la saison (2 006 spectateurs) au centre Henry-Leonard.

Les hommes de Mario Pouliot ont profité d’un départ brouillon des locaux pour se forger une avance de 2-0 après 20 minutes de jeu. Nathan Légaré a réduit l’écart à 2-1 en deuxième période.

Shawn Element a ensuite relancé le débat, au début du troisième tiers, quand il a complété un tic-tac-toe parfait avec Christopher Merisier-Ortiz et Christopher Benoît alors que son équipe évoluait à court d’un homme.

50 secondes d’intervalle

Opportunistes, les Huskies ont toutefois repris les devants, 50 secondes, quand Alex Beaucage a touché la cible. Inspirés par une brillante prestation de leur gardien Zachary Emond (35 arrêts), les chandails noirs sont parvenus à tenir le coup.

« Le début de match n’a pas été le même que la veille. Il a fallu beaucoup de temps aux joueurs à réagir après leur premier but. Les choses se sont replacées et les gars ont donné l’effort et ont essayé jusqu’à la toute fin », a reconnu le pilote Martin Bernard.

Conscient de la grande opposition adverse, l’entraîneur-chef dresse un bilan positif de cette courte série. « Malgré le résultat final, nous avons dominé au moins cinq périodes sur six. Je n’ai pas un mot à dire sur l’éthique de travail et l’intensité des joueurs. Il y a beaucoup de positif à retenir. »

Malgré cette analyse constructive, le dirigeant a toutefois pris la peine de s’arrêter sur un élément négatif, soit la tenue de son attaquant D’Artagnan Joly, qui a connu une sortie difficile.

« Avec tout le talent qu’il possède, il est inacceptable de voir D’Artagnan (Joly) jouer de la sorte. Je n’aime vraiment pas sa façon de travailler surtout quand tu regardes les autres tirer dans le même bord. Il y a eu un message sur le banc, il y en a maintenant un public. C’est à lui de réagir », a lancé Bernard en guise de conclusion.