Nage synchro : Jojo Carrier transmet sa passion aux Hippocampes

Par Sandro Célant 7 janvier 2019
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Sommité québécoise dans le milieu de la nage synchronisée, Jojo Carrier (au centre de la photo) a effectué une première visite très appréciée à Baie-Comeau. Cette grande dame du sport a profité de son passage pour partager sa passion et son expertise aux nageuses et entraîneuses des Hippocampes. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Les nageuses et entraîneuses du club de nage synchronisée les Hippocampes ont eu droit à de la très grande visite, en fin de semaine, avec le passage en ville de Jojo Carrier.

Sommité québécoise dans le milieu de ce sport aquatique, Mme Carrier possède une feuille de route bien remplie, qui lui a fait parcourir le monde en tant qu’athlète et entraîneuse.

Active comme nageuse pendant une dizaine d’années, la sympathique dame de 63 ans a amorcé sa carrière comme entraîneuse en 1974 et près de 45 années plus tard, possède encore le feu sacré.

« La nage synchronisée a toujours été une passion et tant que j’aurai cette passion, je vais continuer de m’impliquer. J’ai modifié mon rôle et mes tâches au cours des dernières saisons et je suis très heureuse dans ce que je fais », a confié la femme originaire de Québec.

Première visite

Couronnée championne canadienne à six reprises et médaillée aux Jeux panaméricains de 1971 ainsi qu’aux championnats du monde en 1973, Jojo Carrier s’est ensuite tournée vers l’enseignement en devenant l’entraîneuse-chef du club Synchro-Élite en 1979.

« Même quand j’étais athlète, j’aimais beaucoup travailler de près et encadrer mes coéquipières. J’imagine que j’avais déjà des atouts pour devenir entraîneuse et c’est pourquoi je suis toujours là après toutes ces années », a ajouté celle qui en était à première visite sur la Côte-Nord.

Mme Carrier travaille de près avec une nageuse des Hippocampes, Andréanne Martin-Sexton, qu’elle supervise depuis quelques saisons. « Je l’avais connue durant des camps d’été et j’avais vite remarqué son potentiel et sa grande éthique de travail. Je continue de la suivre et elle se déplace souvent à Québec pour travailler ses différentes routines », a-t-elle fait valoir.

Connaissances

Même si son agenda est moins chargé que par le passé, la spécialiste poursuit sa mission à travers la province avec le même objectif de partager sa passion et son expertise aux dirigeants des différents clubs affiliés.

« Pour être un bon entraîneur, il faut être avide de connaissances et toujours chercher à en savoir plus pour s’améliorer. C’est ce que je tente de transmettre aux entraîneuses, qui pourront ensuite offrir un meilleur encadrement à leurs nageuses », a souligné Jojo Carrier durant son entretien avec Le Manic.

L’invitée de marque a passé près de 48 heures en ville pour travailler, corriger et évaluer le rendement des athlètes et leurs responsables, qui vont profiter au maximum de ce passage fort apprécié.

« Une chose est sûre. Il y a beaucoup de potentiel et des belles grandes jambes à Baie-Comeau. Les jeunes filles sont dynamiques et fières quand elles sautent à l’eau et affichent des sourires qui ne mentent pas », a lancé l’experte en guise de conclusion.

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