Pont sur le Saguenay : la mobilisation a porté fruit selon Ouellet

Par Steeve Paradis 2:14 PM - 9 mars 2020
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Martin Ouellet croit que la pression populaire a finalement permis le lancement des appels d’offres pour la mise à jour des études sur le pont sur le Saguenay.

Le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, ne pouvait que se réjouir de l’annonce du gouvernement de donner le feu vert aux études d’opportunité pour la construction d’un pont sur le Saguenay. Il estime que les manifestations notamment tenus par la Coalition Union 138 ont fait pencher la balance.

« Les manifestations ont fait comprendre au gouvernement qu’on ne lâchait pas le morceau », a lancé le député, qui croit que si le gouvernement a tant tardé avant d’aller de l’avant, c’est parce qu’il n’avait « pas compris la sensibilité et la nécessité pour la Côte-Nord d’être désenclavé ».

Martin Ouellet a fait valoir qu’il tenait particulièrement à ces études d’opportunité, car il « n’acceptait pas que le premier ministre (François Legault), au final, décide de son propre chef de la pertinence, ou non, d’un pont, simplement par le seul fait qu’il n’y a pas beaucoup de monde (sur la Côte-Nord) et pas beaucoup de trafic ».

C’est le député qui a expliqué aux médias qu’il y aurait deux études distinctes, la première évaluant strictement le projet de pont, et la seconde s’intéressant aux impacts socioéconomiques « de l’arrivée de cette structure, autant positifs que négatifs. On veut connaître les impacts sur les emplois, sur le tourisme ».

Une durée de deux ans

Le député de René-Lévesque se dit toutefois préoccupé par la durée de ces études. Selon ses premières discussions à ce sujet avec le gouvernement, elles devraient durer deux ans. Or, à l’automne 2022, le Québec sera en élections. M. Ouellet exige que ces études soient sur la table durant la campagne électorale afin que les candidats puissent en débattre et faire connaître leurs intentions.

« Je veux que cette étude se termine avant la période électorale. Je n’accepterai pas que le gouvernement pellette cette étude par en avant et y revienne dans un autre mandat », a-t-il lâché.

Martin Ouellet se réjouit toutefois que le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, et la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Émilie Foster fassent partie du comité de liaison avec le milieu. À son avis, il s’agit là d’une démonstration que le gouvernement entend aller au fond des choses dans ce dossier.

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