Trouver sa robe de bal au Dépannage de l’Anse, pourquoi pas?

Par Charlotte Paquet 6:00 AM - 20 février 2022
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Directeur général du Dépannage de l’Anse, Alain Ouellet montre ici quelques modèles de robes de bal parmi la centaine disponible sur place à un prix minimum de 120 $. Certaines valent 1 000 $ et plus, selon lui.

La saison des bals de finissants s’en vient. D’ici les prochains mois, de nombreuses jeunes filles se mettront à la recherche de la robe de leur rêve et qui sait si elles ne la dénicheront pas dans l’impressionnante et méconnue collection du Dépannage de l’Anse.

C’est du moins le pari que fait la friperie de la rue De Puyjalon, à Baie-Comeau, en se lançant dans la promotion de sa centaine de robes de bal aux couleurs, aux coupes et aux détails très variés.

De prime abord, apprendre qu’autant de tenues de bal soient entreposées là-bas a de quoi étonner. D’ailleurs, de l’étonnement, c’est aussi ce qu’a ressenti le nouveau directeur général de l’organisme, Alain Ouellet, en poste depuis décembre, lorsqu’il est tombé sur ce véritable trésor au sous-sol du magasin.

« Elles étaient au sous-sol. C’était pas (ou peu) connu. C’était sur rendez-vous », explique M. Ouellet, qui a bien l’intention de trouver un endroit au rez-de-chaussée de la friperie pour les mettre en valeur. Il pense aussi à l’élaboration d’un catalogue pour recenser les robes avec photos et détails.

Accumulées au fil des ans, les robes sont suspendues sur deux supports à vêtements et plusieurs enveloppées dans un plastique pour les protéger.

Les robes de bal occupent deux supports à vêtements remplis au maximum de leur capacité.

Le Dépannage de l’Anse travaille à l’élaboration d’un premier site Internet qui lui permettra, entre autres, d’exposer ses robes de bal. Les personnes intéressées pour des essayages doivent prendre rendez-vous au numéro 418-589-7881. Quelques modèles sont également présentés sur la page Facebook de l’organisme, qui a d’ailleurs commencé à recevoir des appels, fait remarquer M. Ouellet.

Les finissantes qui auront un coup de cœur pour une robe de bal au Dépannage de l’Anse peuvent s’attendre de payer 120 $ et plus. « Il y a des robes qui valent jusqu’à 1 000 $ facile. Il y en a qui ont encore des prix dessus. Elles n’ont pas été portées probablement », indique le directeur général.

Soulignons qu’une cinquantaine de robes de mariée sont également entreposées à la friperie. Ça aussi, c’est méconnu de la population.

M. Ouellet a plusieurs idées en tête pour le développement de l’organisme. Il tente de maximiser la superficie de plancher afin d’exposer le plus de produits possible dans un court laps de temps. « Parce qu’on sait qu’il y a pas mal plus de stock qui rentre que ce qui sort », tout en reconnaissant que les gens jettent leurs choux gras de plus en plus.

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