26 avril 2024
Baie-Comeau radie une dette de 756 000 $ pour le Jardin des glaciers
Le Jardin des glaciers traînait une dette de 756 000 $ que la Ville de Baie-Comeau vient de la radier.
La Ville de Baie-Comeau vient de radier une dette de 756 000 $ de la Corporation plein air Manicouagan pour l’exploitation du Jardin des glaciers. Cette étape n’affectera pas les finances de l’année en cours puisque la somme avait été réservée en 2020, avec comme résultat de diminuer d’autant le surplus, qui s’était fixé à 5,5 M $.
« Les comptables (Mallette) nous l’avaient dit : il n’y a rien qui nous démontre qu’ils seront capables de rembourser leur dette, alors en toute transparence, vous devriez prévoir de l’argent parce que ça va devenir une mauvaise créance, ce qu’on a fait dans les années passées », a expliqué le maire Yves Montigny lors de la séance du conseil municipal du 21 février, possiblement la dernière en mode virtuel avant le retour en présence.
« Normalement, on avait 6,2 de surplus, mais il fallait enlever trois quarts de million puis tomber à 5,5 parce que le comptable nous disait là mets pas 6,2, car il te doit trois quarts de million puis ne te paiera jamais », a renchéri François Corriveau, directeur général de la Ville.
Ce dernier a convenu d’une chose : Ça tombait bien pour nous parce que, malgré cette réserve-là, on avait encore cinq millions et demi. C’était une mausus de bonne nouvelle. C’était la meilleure année pour le faire. »
Passée inaperçue
En prenant la parole pour donner ces détails, le directeur général de la Ville, François Corriveau, a d’abord souligné aux journalistes qu’en fait, « c’est une nouvelle de l’année dernière et on fait juste en reparler une deuxième fois cette année ». Il a cependant ajouté comprendre que l’information puisse leur avoir échappée.
En effet, lors de la présentation des états financiers 2020, effectuée au printemps 2021, la constitution d’une réserve de 756 000 $ destinée à éponger la dette est passée inaperçue pour les médias. D’après M. Corriveau, il y avait bien « une ligne imposée par Mallette » où l’information se trouvait, mais sous le vocable des organisations paramunicipales.
Le maire Montigny a reconnu que la constitution de cette réserve n’a pas été mise en évidence pendant la conférence de presse. « On n’a pas détaillé. Tu choisis ce que tu veux dire. Ce n’est pas parce qu’on ne voulait pas le dire », a-t-il assuré, en rappelant aussi qu’à ce moment-là, la dette n’était pas radiée et le Jardin des glaciers n’était pas fermé.
